Essai Toyota Yaris 2024 : hybride forever !

il y a 9 mois Stephane Monsin

A l’occasion de sa mise à jour de mi-carrière, la citadine Toyota s’affirme plus que jamais comme une représentante de la technologie hybride. Non seulement elle retire le moteur essence de son catalogue, mais y ajoute par ailleurs une seconde version électrifiée.

Quand une voiture profite de quelques changements au milieu de son cycle de vie, on a tendance à appeler ça un facelift. Sauf que là, franchement, il n’y a pas la moindre intervention chirurgicale sur le corps de la Yaris, qui peut donc se vanter fièrement d’être toujours 100% naturelle. Au plus, elle enrichit sa garde-robe, sous forme d’une nouvelle finition Première Edition disponible dans une nouvelle teinte Neptune Blue exclusive. On peut aussi parler de nouvelles jantes, et de nouveaux habillages intérieurs, dont un qui reprend ce fameux bleu pour les surpiqûres de sièges.

Plus de pouces

Les autres changements qui se voient sont également dans l’habitacle. Il y a d’une part un nouveau tableau de bord digital configurable (7 ou 12,3 pouces selon les versions), qui se veut plus lisible et plus généreux en informations. En revanche l’utilisation et la configuration ne sont pas les plus intuitifs qu’on ait connus. Nouveauté également au centre de la planche de bord, avec un système multimédia revu, affiché sur un écran de 9 ou 10,5 pouces selon le niveau de finition. Le système lui-même gagne la commande vocale intelligente, la connectivité sans fil pour Android Auto et Apple CarPlay, une navigation connectée, ainsi que des mises à jour « Over The Air », valables également pour les aides à la conduite. Là aussi, la liste s’allonge, avec entre-autres le système d’arrêt progressif de la voiture en cas de malaise du conducteur, la surveillance périphérique à l’ouverture de portière, et le rappel de présence sur la banquette arrière.

Enfin, la nouveauté majeure de cette Yaris 2024 est bien sûr à trouver sous le capot. Adieu le moteur de base, strictement essence, de 125 ch. Mais Toyota laisse tout de même le choix des armes, puisque l’hybride 116 ch bien connu est rejoint par une nouvelle version qui, grâce à un moteur électrique plus puissant, revendique au total 130 ch et 185 Nm. C’est cette version que nous avons découverte.

Verdict 

Evacuons d’abord le « défaut » : Toyota a beau progresser de génération en génération, le système hybride n’est pas encore débarrassé de sa sonorité lancinante dans l’effort. En revanche, le supplément de puissance est indéniablement perceptible. Ça rend la Yaris plus réactive, plus à l’aise en toutes circonstances, notamment dans un exercice pour lequel elle n’est à priori pas faite : l’attaque sur petites routes de campagne. Pas faite pour ça ? Le moteur, peut-être, mais avec les 130 ch, on constate encore mieux à quel point son châssis en redemande. Direction, tenue de route, sourire sur le visage du conducteur… Voilà une petite voiture qui cache bien son jeu. Au prix de la consommation ? Pas du tout, ça reste son point fort absolu, et nous avons relevé 4,1 l durant l’essai. La nouvelle Toyota Yaris démarre à 26.690€, mais comptez 32.870€ pour la 130 ch, uniquement proposée dans les finitions supérieures.

Ses bons côtés

-      Son éternel sens de l’économie

-      Son nouveau moteur plus puissant

-      Son super châssis

 

Toyota Yaris Hybrid 130

Longueur : 3,490 m

Largeur : 1,745 m

Hauteur : 1,500 m

Volume du coffre : 286

Poids : 1 175 kg

Consommation moyenne (WLTP) : 3,9-4,3 l/100km

Puissance : 130 ch

Couple : 185 Nm

Vitesse max : 175 km/h

Accélération (de 0 à 100 km/h) : 9,2 s

Emissions CO2 (WLTP) : 87-98 g/km

Prix de base : 32.870

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