BYD veut « détruire les vieilles légendes » et imposer la voiture chinoise au niveau mondial
« Je crois que le temps des marques chinoises est venu » a déclaré Mr Chuanfu devant une présentation mettant notamment en scène des constructeurs concurrents parmi lesquels Xpeng, Nio ou encore Li Auto. Une main tendue à ces constructeurs de s’unir pour construire une image forte de l’automobile chinoise à l’étranger, avançant un « besoin émotionnel » des Chinois en ce sens.
« Nos histoires sont différentes les unes des autres, mais nous visons la même direction » a-t-il ajouté, en référence aux marchés étrangers, dont l’Europe. Et de conclure en les invitant à « démolir les vieilles légendes et créer de nouvelles marques de classe mondiale » sous le slogan « Chinese Autos ».
Guerre intérieure et ouverture au monde
Cet appel semble à la fois un message clair à l’encontre des constructeurs occidentaux, mais également un appel à l’apaisement sur le marché intérieur en berne et en proie à une guerre des prix qui ronge les marges.
Quoi qu’il en soit, la Chine est d’ores et déjà un acteur majeur de la production automobile, que ce soit sous ses marques propres ou pour les constructeurs étrangers, toujours plus nombreux (Polestar, Lotus, Volvo, Citroën, DS…). Comme le pointait une étude de l’assureur Allianz au printemps dernier, l’émergence de l’automobile chinoise en Europe pourrait coûter cher à notre économie : jusqu’à 24 milliards d’euros.
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