ALPINE : LA PASSION BLEUE
Tout a commencé à Dieppe, dans l’immédiat après-guerre. Là où certains reconstruisent, d’autres vont bâtir. C’est le cas de Jean Redelé, né d’un père garagiste, et qui, en 1947, reprend la concession Renault familiale. Amoureux de la compétition rallye, là où ne figurent que de grosses Jaguar, Ferrari ou autres Maserati mises aux mains de pilotes de la jet-set, des gens qui n’ont cure des petites Panhard ou 4CV pilotées par des concurrents moins fortunés, Redelé, redoutable mécanicien, développe dans les années 1950, une Alpine A106 sur base d’une ‘Quatche’. Depuis la marque ne cessera de s’étoffer. Allant de cette A106 à l’A110, en passant par les A310, GTA, A610 et même l’éphémère A108. S’il nous parle de tout cela avec moult photos à l’appui, l’auteur s’attarde également sur le rallye, les monoplaces et bien évidemment au Mans, là où une Alpine s’imposa en 1978. En fait, toutes ces différentes Alpine ont réussi à toucher le public, tout en connaissant un succès à la hauteur de la marque et de son statut semi-artisanal, au sens noble du terme. Une aura qui se trouve évidemment liée aux nombreux succès rencontrés par Alpine en rallye et en circuit. Et ce dans le monde entier. (Ch.D.)
‘Alpine la passion bleue’, de B. Sara avec E.Crébessègues, G.Labrouche et F.Veillard aux photos chez E.T.A.I. Autofocus