Essai Peugeot 308 SW : tête de liste

il y a 2 ans | Nicolas Morlet

Lancée en milieu d’année dernière, la Peugeot 308 connait déjà un joli succès. Un succès que le break devrait considérablement doper lorsqu’on sait l’importance de cette carrosserie dans le segment sur le marché belge. Surtout chez Peugeot, l’un des spécialistes en la matière.

Comme la berline, le nouveau break 308 se fait bien plus expressif qu’auparavant. Les flancs et surtout le hayon sont bien plus travaillés, et la face avant arborant le nouveau logo de la marque fait toujours mouche par sa personnalité affirmée. L’habitacle est également calqué sur celui de la berline. Mélange de modernité et de futurisme, il séduit ou rebute toujours par ses multiples écrans, dont un intelligemment dédié aux raccourcis programmables sous l’écran multimédia principal. Et aussi par son i-Cockpit, ce poste de conduite typique aux Peugeot depuis près de dix ans caractérisé par son petit volant et son instrumentation (numérique dans le cas présent) disposée en hauteur.

Un peu moins…

De la berline, le break reprend également la partie technique. Mais la voiture s’allonge de 26 cm, répartis entre le porte-à-faux arrière (+21 cm) et la partie centrale (+5,5 cm) pour offrir un maximum d’habitabilité. De fait, l’espace aux jambes aux places arrière est particulièrement généreux, et le coffre affiche toujours l’un des meilleurs volumes utiles de la catégorie : 608 litres. C’est un peu moins que la précédente (660 l), mais les aspects pratiques sont bien présents puisqu’on a toujours droit à des sièges qui se rabattent d’un geste pour libérer un espace de chargement plat, et un plancher repositionnable qui permet d’avoir un seuil de chargement à hauteur, toujours pratique pour le transport d’objets lourds. Cela, à condition de ne pas opter pour l’une des versions hybrides rechargeables (180 ou 225 ch proposées). Car malheureusement, l’implantation de la batterie dans le double fond du coffre limite la modularité, mais également le volume, qui se réduit d’une soixantaine de litres. A chacun donc d’évaluer la chose en fonction de ses besoins… ou des clauses du contrat de voiture de société, dont cette 308 SW sera à coup sûr l’une des locomotives. Car avec des taux de CO2 WLTP particulièrement contenus (25 à 30 gr/km), ces versions hybrides seront probablement les seules proposées par de nombreuses entreprises à leurs collaborateurs.

Verdict

Presque toujours aussi pratique, et plutôt réussie esthétiquement (appréciation laissée au jugement de chacun…), cette 308 SW est aussi toujours sympathique à conduire. Son tempérament routier typiquement Peugeot marie avec beaucoup de justesse dynamisme et confort. Les hybrides rechargeables sont un choix convaincant, quand la batterie est chargée en tout cas. Mais cet essai nous a également rappelé combien le diesel 1.5l BlueHDI 130 ch était le meilleur en son genre sur ce genre de voiture : souple et bien insonorisé, il est en plus particulièrement sobre (4,4 à 5,2l/100 km), et sensiblement moins cher : à partir de 29.450€, quand l’hybride (de 180 ch, certes) démarre à 36.850€.

Ses bons côtés :

  • Son espace à bord et ses aspects pratiques
  • Son compromis confort/dynamisme parfaitement équilibré
  • Son moteur 1.5l BlueHDI sobre et agréable

Peugeot 308 SW 1.5l BlueHDI

Longueur : 4,635 mm

Largeur : 1,850 mm

Hauteur :1,475 mm

Volume du coffre : 608 litres

Consommation moyenne (WLTP) : 4,4-5,2l/100km

Puissance : 130 ch

Couple : 300 Nm

Vitesse Max : 207 km/h

Accélération (de 0 à100 km/h) : 10,9 sec.

CO2 (WLTP) : 115-137 g/km

Prix de base : 29 450€

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