La Toyota Supra se retire avec panache
Lancée en 2019, la géniale Toyota Supra approche déjà doucement de la fin de son cycle de vie. 2025 sera en effet la dernière année de sa production, mais qu’on se rassure : le constructeur travaille activement au développement de la nouvelle génération, vraisemblablement sans le concours de BMW, cette fois (pour rappel, Supra et Z4 partagent la même base bavaroise). Et pour cette ultime année, Toyota a concocté l’édition limitée A90, dont les 300 exemplaires seront réservés au marchés européen et japonais. Qu’a-t-elle de spécial, cette A90 ?
Façon course
Il y a d’abord le plus évident, à savoir un traitement esthétique digne de la compétition, avec notamment l’énorme aileron arrière « col de cygne », l’écope d’air du capot, le nouveau splitter avant, et les jantes ultralégères, chaussées de Michelin Pilot Sport Cup 2. Ce qu’on ne voit pas, ce sont les nouveaux amortisseurs réglables KW, les réglages châssis et les freins plus « agressifs », au service d’un comportement très incisif. A l’intérieur, on observe l’habillage rouge pour le côté conducteur, noir pour le reste, et un gros arceau de sécurité. Enfin, tout n’est pas question d’apparences, puisque quelques optimisations ont permis de porter le 6-en-ligne 3.0 litres (d’origine BMW, donc), à 435 ch (95 de plus que dans la Supra « classique »), envoyés aux roues arrière via une boîte manuelle 6. A propos de la Supra classique, celle-ci profite aussi de quelques améliorations pour sa dernière année de vie, notamment au niveau du châssis et du look. Tout cela sera commercialisé début 2025, mais les prix ne sont pas encore connus.