Petit coup de jeune pour la BMW Série 1
La troisième génération de la Série 1 a été lancée en 2020. Logiquement, elle est donc à l’âge de la mise à jour, et non d’une véritable quatrième génération, comme l’affirme ici BMW. De fait, la plateforme ne change pas, de même que le catalogue mécanique. En revanche, l’esthétique est totalement chamboulé. On appréciera la grosse « rhinoplastie », qui réduit agréablement la taille des fameux naseaux, apporte un nouveau design de phares, et donne globalement une allure plus fluide à la voiture. L’arrière aussi est bien redessiné pour plus de douceur, si ce n’est les blocs optiques arrière inspirés par ceux du X2. Enfin, la planche de bord est totalement changée. Pas forcément pour un mieux, puisque la numérisation est synonyme de disparition de nombreux boutons physiques. Cela dit, le double écran incurvé, typique des BMW récentes, est toujours aussi réussi, et le côté « nettoyé » de cet intérieur aura ses adeptes.
Fini le i
Côté moteurs, on prend les mêmes et on recommence, avec une petite nouveauté. Comme annoncé récemment, BMW réserve désormais la lettre « i » aux déclinaisons électriques de ces modèles. Elle disparait donc de la nomenclature des moteurs essence, qui s’appellent simplement 120 (3 cylindres 1.5 litre, 170 ch) et M135 xDrive (4 cylindres 2 litres, 300 ch). Restent également au programme les diesel 118d et 120d, qui partagent le même 4 cylindres 2 litres, décliné respectivement en 150 et 163 ch. D’autres motorisations pourraient arriver à l’avenir. Une petite nouveauté à mentionner tout de même : la boîte manuelle n’est plus du tout disponible sur la Série 1. Les premières livraisons sont attendues pour octobre, et le prix de base est de 36.800€ pour la 120.
Alors, simple évolution ou toute nouvelle génération ? Accordons-nous sur génération 3… et demie