Aston Martin Vantage AMR

il y a 4 ans | Nicolas Morlet

Jouet pour puristes Dire d’une Aston Martin à boîte manuelle qu’elle s’adresse aux conducteurs en quête d’un pilotage engagé est un euphémisme. Cette Vantage AMR est aussi délicate à prendre en main que sa boîte de vitesse à 7 rapports est alambiquée.

Jouet pour puristes

Dire d’une Aston Martin à boîte manuelle qu’elle s’adresse aux conducteurs en quête d’un pilotage engagé est un euphémisme. Cette Vantage AMR est aussi délicate à prendre en main que sa boîte de vitesse à 7 rapports est alambiquée.

Oui, vous avez bien lu : la nouvelle Aston Martin Vantage AMR adopte bien une boîte de vitesses manuelle à 7 rapports ! Une particularité pas suffisamment différenciante pour le constructeur qui a, en plus, décidé de l’étager selon une architecture « dog-leg », où la première est en bas à gauche (vers le conducteur donc) là où se trouve habituellement la seconde. Une architecture héritée de certains modèles de course automobile, qui permet d’accélérer les passages entre les 2ème et 3ème , et 4ème et 5ème qui se trouvent ainsi sur la même ligne de la grille de vitesses. Une solution probablement efficace sur le papier, mais qui demandera un réel entrainement avant d’être maitrisée.

 

Danser sous la pluie

Il faut en effet effacer de son esprit ses automatismes et mémoriser l’emplacement des rapports sous peine d’engager la 4ème au lieu de la 5ème ou pire, la 2ème au lieu de la 3ème. A cela s’ajoute le fait que la boîte n’accepte pas les imprécisions dans les enchaînements de rapports. Pas question ici de « glisser » le levier pour passer de 3 en 4 ou de 5 en 6 : les mouvements doivent être décomposés et le doigté précis pour engager la vitesse souhaitée. Tout cela s’avère bien compliqué en conduite active pour les quelques heures qu’ont duré notre essai, qui a eu lieu le jour où nous avons sans doute connu les pires conditions météo de ce mois de décembre : ciel bas, luminosité absente, pluie épaisse voire grêle légère par endroits. Bref, des conditions loin d’être idéales pour « attaquer » sur les routes ardennaises jonchées de feuilles mortes avec un V8 4.0l de 510 chevaux qui transmet toute sa puissance par les roues arrière. D’autant qu’il a ici 95 kilos de moins à propulser que sur une Vantage automatique. Dans ces circonstances, mode Sport+ activé (assistances à la conduite réduites et réactivité exacerbée), le travers guette à tout instant, et le dosage de l’accélérateur doit être parcimonieusement dosé pour éviter le rail-sanction qui n’est jamais très loin. On n’essaiera donc pas cette fois le mode Track, encore plus pointu, histoire de ramener intact notre mouture ; l’une des 200 seulement qui seront produites, dont 59 aux couleurs illustrées ici, hommage à la victoire de la marque aux 24 Heures du Mans voilà 60 ans.

 

L’Aston Martin Vantage AMR est réellement grisante à conduire… à condition d’en maîtriser la boîte.

Remplacer la boîte automatique habituelle par une boîte manuelle participe grandement aux 95 kilos gagnés.

Quelle que soit la couleur extérieure choisie, l’habitacle est habillé de teintes correspondantes.

Articles à la une

Vidéo


Veuillez accepter les cookies marketing pour voir les vidéos

 Ouvrir les préférences

Inscription à la newsletter

N'oubliez pas de vous inscrire à la newsletter

Je m’inscris