Essai Kia Sportage : plaisir des yeux

il y a 2 ans Stephane Monsin

Si comme le disent toutes les enquêtes, le design est bien la motivation d'achat numéro un, le nouveau Sportage a de quoi motiver les foules. Et avec ça, il a les arguments incontournables de notre époque.

Depuis à peu près 10 ans, Kia mise beaucoup sur la qualité du design. De génération en génération, les modèles de la marque ont en effet gagné en personnalité, pour quitter leur statut de "voiture asiatique de second choix". Mais avec le Sportage, qui inaugure un tout nouveau langage esthétique, Kia frappe fort… et juste.

 

A la limite

Pour nous, le design du Sportage est en effet un tour de force. Car il est indiscutablement original, mais il s'arrête à la frontière du "trop", évitant ainsi de limiter son potentiel à une clientèle très progressiste. Il y a des détails frappants, comme les blocs optiques, les signatures lumineuses, mais intégrés dans un ensemble fluide et harmonieux, et dans des proportions athlétiques. Bref, nous ne discutons pas les goûts et les couleurs, nous dirons juste que durant notre semaine d'essai, nous n'avons récolté QUE des réactions enthousiastes, de la part de gens de tous bords. L'intérieur est certes moins avant-gardiste, mais il est tout de même très moderne, du moins dans les versions qui ont droit au double écran, comme sur les images. Le système multimédia est archi complet, et Kia fait bon usage des surfaces tactiles très à la mode. En matière d'aides à la conduite, le Sportage ne se contente pas de suivre, mais prend la tête du peloton avec des inédits dans la catégorie : les caméras d'angle-mort qui affichent une image dans le tableau de bord numérique dès qu'on actionne le clignotant, ou encore le système permettant de garer le véhicule… à distance. Enfin, bien que le nouveau modèle ne gagne que 3 cm par rapport à son devancier, l'habitabilité arrière progresse sérieusement : deux grands adultes prennent place à l'aise l'un derrière l'autre, et le coffre reçoit 540 litres de bagage dans la version plug-in, près de 600 litres dans la version classique. Avec le Sportage, personne n'est oublié. Le catalogue mécanique comprend un moteur essence 150 ch, un diesel 130 ch (tous deux peuvent être enrichis d'un système micro-hybride qui ajoute ponctuellement 30 ch sans supplément fiscal), une version hybride 230 ch et une version plug-in 265 ch qui promet 50 km d'autonomie électrique.

Verdict

Le Sportage accumule dont les "plus" auxquels est sensible le plus grand nombre. Mais il laisse de côté ce qui intéresse de moins en moins de monde : une personnalité sur la route. De fait, les sensations sont plutôt neutres, rien de "ressort". Pas de touché de route particulier, pas de saveur dynamique, et pas non plus de confort réel, le Sportage étant même franchement raide. Enfin, la version essence hybride 48V a clôturé la semaine sur une moyenne de 7,5 l/100 km. Honnête vues les conditions de notre essai, mais pas sûr que ce soit tellement mieux qu'une simple version essence, un peu moins chère. Vivement l'essai d'une vraie hybridation.

Ses bons côtés :

-              Son design très inspiré et équilibré

-              Son équipement potentiel de premier ordre dans la catégorie

-              Son offre mécanique diversifiée

Kia Sportage 1.6 T-GDi MHEV

Longueur : 4,515 m

Largeur : 1,865 m

Hauteur : 1,645 m

Coffre : 562-1 751 l

Poids : 1 505 kg

Consommation moyenne : 6,3l/100 km

Conso de l’essai : 6,2 l/100 km

Puissance : 150 (+30) ch

Couple : 250 (+15) Nm

Vitesse max : 189 km/h

Accélération (de 0 à 100 km/h) : 9,6 s

CO2 (WLTP) : 143 g/km

Prix de base : 36 390€

Mots-clés: Essais auto Kia

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