Essai Toyota Prius : changement de cap (+ vidéo)

il y a 1 an Nicolas Morlet

Incarnation même de la voiture hybride, la Toyota Prius change radicalement pour sa 5e génération. Non seulement en termes de style, mais également sur le plan technique et, surtout, son comportement sur la route. Nous l’avons prise en main en avant-première cinq mois avant son arrivée en concessions.

Commençons donc par ce qui se voit : le style. Bien sûr la Prius conserve son allure effilée dictée par l’aérodynamisme – gage d’efficience énergétique – mais elle se fait plus basse, plus profilée que par le passé. Combiné aux poignées de portes désormais intégrées dans la custode arrière, on aurait presque affaire à un coupé. Et le reste des traits, plus harmonieux et moins torturés nous font dire que cette Prius est enfin jolie ! Mais cette nouvelle apparence n’est pas sans conséquences, notamment du côté de l’habitabilité arrière, plus limitée au niveau de la tête des passagers, principal bémol d’un intérieur au demeurant très bien construit. Il se calque sur ce qu’on a déjà pu voir sur le BZ4X notamment, avec une instrumentation forcément numérique, repoussée assez-loin en avant et permettant de se passer d’afficheur tête-haute dans le pare-brise.

Qui l’eut-cru ?

Si cette Prius change de look, elle change aussi de tempérament. Désormais, la motorisation hybride classique qui a fait sa réputation ne sera plus importée en Europe. Chez nous, seule sera proposée la version hybride rechargeable. Celle-ci se calque sur la dernière évolution des moteurs hybrides de Toyota que l’on connait sous le capot de la Corolla Cross, et délivre une puissance totale combinée de 223 chevaux. C’est 100 de plus que la précédente ! Et si vous combinez cela à une direction précise et consistante, un amortissement plus ferme et moins sujet au roulis, et une fluidité des moteurs inégalée, vous obtenez une Prius d’un tout autre standing que ce qui avait cours jusqu’à présent. Celle-ci se fait réellement performante : 6,8 secondes suffisent à passer de 0 à 100 km/h ! Et osons le dire : elle devient franchement plaisante à conduire. Qui aurait cru qu’on écrirait un jour ça d’une Prius ?

Verdict 

La Prius est donc bien plus émotionnelle à conduire qu’avant. Mais elle n’en oublie pas ses fondamentaux. La batterie de 13,6 kWh promet presque 70 km en électrique, nous en avons parcouru 50 avant que le moteur thermique ne s’éveille, conservant les derniers 20% de charge pour un usage ultérieur. Un choix opéré par son excellent système d’optimisation des phases de roulage électrique, couplé notamment à la navigation. Résultat : 2,3l/100km lors de notre essai. Toyota en annonce 1,3. Mais comme toujours sur une hybride rechargeable, tout cela dépendra surtout de vos trajets et de votre assiduité à brancher la voiture. Le prix n’est pas encore connu.

Découvrez notre essai en vidéo ci-dessous.

Ses bons côtés :

-        Son look nettement moins clivant que sur les précédents modèles

-        Son comportement routier réellement engageant au volant, sans pénaliser le confort

-        Sa gestion intelligente des flux d’énergie thermiques/électriques

 

Toyota Prius PHEV 2023

Longueur : 4,600 m

Largeur : 1,782 m

Hauteur : 1,420 m

Volume du coffre : 284 l

Cylindrée : 1 987 cc

Puissance : 223 ch

Couple : 208 Nm

Vitesse Max : 177 km/h

Accélération (de 0 à100 km/h) : 6,8 sec.

Consommation moyenne (WLTP) : 1,3 l/100km

CO2 (WLTP) : 19 g/km

Prix : n.c.

Mots-clés: Essais auto Toyota

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