Essai auto Hyundai Bayon : Petit frère à gros volume

il y a 3 ans

Hyundai lance le Bayon, son second SUV du segment B aux côtés du Kona. Deux SUV sur le même segment ? Oui, mais le constructeur a pris soin de les différencier nettement. Et finalement, ils s’en trouvent moins concurrents qu’il n’y parait.

 

Depuis 2016, Hyundai propose le Kona dans sa gamme, un pétillant petit SUV au look distinctif,

restylé l’an dernier pour gagner un peu plus encore en caractère. Celui-ci offre une gamme complète de motorisations, allant de l’essence à l’électrique en passant par le diesel et l’hybride pour une puissance jusqu’à 204 ch, laisse le choix entre deux ou quatre roues motrices, et se voit même désormais décliné en finition sportive N.

Rien de tout ça pour le nouveau Bayon – qui doit bien son nom à la ville basque, au cas où vous vous demanderiez ! Derrière son style très affirmé, il se veut nettement plus pragmatique et avance de tout autres atouts. A commencer par une habitabilité nettement supérieure à celle de son frangin, plutôt au fond de la classe en la matière. Il n’y a qu’à jeter un œil du côté du coffre pour s’en convaincre : 411l contre 374l à la faveur du nouveau venu, alors qu’il est 2,5 cm plus court ! Et l’espace aux places arrière est tout aussi généreux.

 

 

Trop sérieux ?

Etroitement dérivé de la citadine i20, le Bayon en est pratiquement une copie conforme sur le plan technique et la présentation intérieure. Le tableau de bord est donc identique à celui de sa petite sœur, et se distingue pas son instrumentation numérique sur les modèles les plus huppés, en plus de l’écran central dédié au multimédia. La qualité est au rendez-vous, tout comme l’équipement (que ce soit pour le confort ou la sécurité) parmi les plus complets du marché. Mais dieu que tout cela est triste. Pas une touche de couleur ou de matière pour égayer l’habitacle, qui égrène toutes les nuances de gris et de noir. Quel contraste avec la fraicheur de l’extérieur !

Côté technique, le Bayon n’est proposé qu’en deux roues motrices, et exclusivement en essence dans un premier temps : le petit 1.2l MPI de 84 ch, et le 1.0l T-GDI de 100 ch (avec ou sans micro-hybridation 48V) ou 120 ch avec hybridation 48V.

 

 

Verdict

Sur la route, ce Bayon roule donc comme une i20, avec un roulis un peu plus prononcé du fait de la hauteur supérieure. Mais il conserve la même neutralité dans le comportement malgré un petit 1.0l T-GDI de 100 ch plutôt enjoué à la tâche. Ce Bayon se trouve donc un peu le c.. entre deux chaises. Entre une i20 dont il s’avance comme la déclinaison familiale facturée 3.000€ de plus à finition équivalente, et le Kona, plus enjoué et dynamique, dont la différence de prix contenue entre 1.300€ et 1.700€ ne devrait pas constituer un frein pour ceux qui n’ont pas un besoin vital d’une habitabilité record. Chacun fera donc son choix en fonction.

 

 

Ses bons côtés

- Son design extérieur distinctif
- Son rapport encombrement/habitabilité très généreux
- Son équipement complet

 

Hyundai Bayon 1.0l T-GDI 100 48V

Longueur : 4,18 m
Largeur : 1,78 m
Hauteur : 1,49 m
Volume du coffre : 411 l
Poids : 1 120 kg
Consommation moyenne : 5,3 l/100km
Puissance : 100 ch
Couple : 172 Nm
Vitesse max : 183 km/h
Accélération (de 0 à 100 km/h) : 5,3 s
Emissions CO2 (WLTP) : 118 g/km
Prix de base : 21.499€

 

Mots-clés: Essais auto Hyundai

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