Essai auto Hyundai Kona Electric : l’excellence à prix d’or

il y a 3 ans

Pionnier parmi les SUV compacts électriques, le Hyundai Kona est repassé sur le métier. Un style affiné et de nouveaux standards d’équipement doivent lui permettre de résister à une concurrence qui a explosé en à peine trois ans.

 

Esthétiquement, ce nouveau Kona Electric se distingue surtout par sa nouvelle face avant, désormais intégralement lisse comme pour mieux affirmer sa motorisation « zéro émission ». Finies aussi les protections proéminentes grises, désormais le petit SUV arbore une peinture intégrale (dont ce nouveau bleu « Dive In Jeju ») qui peut toujours être rehaussée d’un pavillon contrastant. Les changements à bord sont tout aussi succincts, mais l’on note surtout l’apparition d’une nouvelle dalle d’instrumentation digitale de 10,25’’. Cet habitacle continue donc à faire la part belle aux « boutons », ce qui rend les commandes très ergonomiques et intuitives en roulant. L’habitabilité ne progresse pas, avec un coffre de 332 litres, soit 42 de moins qu’un Kona à moteur thermique. En revanche l’équipement, déjà très fourni par le passé, fait un bond en avant, surtout sur le plan de la sécurité avec désormais la surveillance en marche arrière avec freinage d’urgence, la surveillance des angles morts, l’assistance à la sortie du véhicule ou l’alerte de redémarrage des véhicules en amont, pratique dans les bouchons.

 

 

Autonomie record

Le Kona Electric est toujours proposé en deux versions. La première associe un moteur de 100 kW (136ch) à une batterie de 39,2 kWh pour proposer 305 km WLTP ; la seconde reçoit un moteur de 150 kW (204ch) et une généreuse batterie de 64 kWh. L’autonomie annoncée est alors de 484 kilomètres, un record sur le segment. Et la bonne nouvelle, c’est qu’on s’en approche vraiment dans le cadre d’un usage mixte avec un minimum d’attention. A l’inverse, la puissance généreuse procure de vraies sensations lorsque la route s’y prête et que l’on prend soin d’activer le mode sport, avec notamment un 0 à 100 km/h expédié en 7,9 secondes. La prise de roulis limitée du petit SUV coréen procure alors un vrai plaisir au volant sur route sinueuse. Mais là n’est évidemment pas sa volonté première, et les utilisateurs à des fins familiales auraient peut-être apprécié un peu plus de filtration au niveau des suspensions sur route dégradée, sans toutefois que ce Kona se montre inconfortable.

 

Verdict

Mis à jour, ce Kona continue d’incarner l’une des toutes meilleures propositions en matière de petit SUV électrique. Mais avec un prix catalogue de 37.999€ en entrée de gamme (Twist 39,2 kWh) et 48.999€ pour la finition Sky 64kWh essayée – la seule à profiter de toutes les nouveautés ci-dessus -, le Coréen se montre très ambitieux côté tarif. Car s’il y a 3 ans, sa concurrence était mince voire inexistante, il se retrouve désormais à affronter les Peugeot e-2008 en termes de gabarit, mais aussi des modèles bien plus spacieux comme le Volkswagen ID.4, le Skoda Enyaq ou même la fameuse Tesla Model 3 par ses prétentions tarifaires, ce qui ne va pas lui faciliter sa seconde moitié de carrière.

 

 

Ses bons côtés :

- Son look rafraichi, plus moderne et dynamique
- Son agrément routier toujours au top
- Son autonomie réelle, record dans la catégorie

 

Hyundai Kona Electric

Longueur : 4,205 m
Largeur : 1,800 m
Hauteur : 1,570 m
Coffre : 332 l
Poids : 1 685 kg
Batterie : 64 kWh
Autonomie WLTP : 484 km
Puissance : 204 ch
Couple : 395 Nm
Vitesse max. : 167 km/h
Accélération (de 0 à 100 km/h) : 7,9 s
Prix de base : 48.999€

 

 

Mots-clés: Essais auto Hyundai

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