Essai auto Mercedes Classe C : plus proche des étoiles

il y a 3 ans

Difficile de réinventer une des stars incontestées du marché des berlines moyennes premium. Pour sa nouvelle Classe C, Mercedes s’est inspiré de la Classe S, le vaisseau amiral de la marque.

Lorsqu’on la voit en « vrai » pour la première fois, la ressemblance avec la Classe S est assez étonnante. Cependant, à y regarder de plus près, la nouvelle Classe C se révèle moins massive, même si elle a pris de l’embonpoint car son empattement a grandi de 2,5 cm et sa longueur totale est en hausse de 6,5 cm pour atteindre 4,75 m. Cet embourgeoisement est tout bénéfice pour les passagers qui disposent désormais de plus de place aux jambes, une faiblesse reconnue de ce modèle. La nouvelle Classe C break gagne 30 litres de coffre pour atteindre 490 litres. La berline n’évolue pas et demeure à 455 litres. Très moderne et inspirée également par celle de la Classe S, la planche de bord dispose d’un grand écran de 11,9’’ façon tablette. Avec une instrumentation numérique de 10,25 à 12,3’’ (selon la version) et une multitude de commandes tactiles disséminées ça-et-là, l’ambiance est particulièrement « high tech » dans cette Classe C. Mercedes oblige, la finition est de très haut niveau et certains détails se veulent particulièrement flatteurs comme les magnifiques aérateurs chromés.

Electrifiée

Signe des temps, la gamme de motorisations ne comprend plus que des blocs 4 cylindres associés à l’hybridation légère 48V. Grâce à l’EQ Boost, ceux-ci gagnent en puissance (+20 ch environ pendant quelques secondes tout au plus) et en consommation. En essence, les blocs développent de 170 à 258 ch contre 163 à 265 ch pour les diesels. Tous sont associés à la boîte automatique à 9 rapports 9G-Tronic qui intègre le petit moteur électrique de l’EQ Boost. La transmission 4Matic est réservée aux deux moteurs essence de pointe et à la version diesel intermédiaire. Sans surprise, une version plug-in hybride est également au programme : combinant un 4 cylindres essence et un moteur électrique, celle-ci développe 313 ch. Cependant, sa caractéristique la plus remarquable est sans doute son autonomie de plus de 100 km en mode zéro émissions, ce qui en fera certainement la voiture de son segment disposant du meilleur rayon d’action.

Verdict

Nous avons eu l’occasion de prendre le volant d’une version 200 essence développant 204 ch et 300 Nm grâce à son moteur 1.5 turbocompressé. Celui-ci monte facilement en régime et se montre assez nerveux, ce qui est vraiment une bonne surprise, d’autant qu’il est plutôt sobre ! La Classe C se montre très confortable et bien insonorisée en conduite normale, mais elle n’hésite pas à « arsouiller » lorsqu’on hausse le ton. Par rapport à son ancienne version, elle est bien plus agréable à conduire, prenant de la graine de ses principales concurrentes que sont la BMW Série 3 et l’Audi A4. Cette nouvelle particularité risque fort bien de plaire à la clientèle professionnelle qui constitue la majorité de ses ventes.

Ses bons côtés

Dynamisme général

Habitacle moderne

Habitabilité en hausse

 

Mercedes C 200

Longueur : 4,75 m

Largeur : 1,82 m

Hauteur : 1,33 m

Coffre : 455 l

Poids : 1.650 kg

Consommation moyenne : 6,4 l/100km

Puissance : 204ch

Couple : 300Nm

Vitesse max : 246 km/h

Accélération (de 0 à 100 km/h) : 7,3 s

Emissions CO2 (WLTP) : 146 g/km

Prix de base : 49.610€

Mots-clés: Essais auto Mercedes

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