Un modèle avec lequel nous avons fait connaissance quelques mois avant sa sortie en exclusivité belge.

Les ingénieurs n’y vont pas par quatre chemins quand ils sont questionnés sur leur motivation dans la mise au point de cette future Série 2 : les fans ! Et ce modèle leur est dédié. Une réponse qui ne fait qu’attiser un peu plus notre curiosité… et renforcer nos attentes ! Ainsi, contrairement à la Série 1, la Série 2 reste bel est bien une propulsion (dans sa version de base 230i). Le coupé repose en effet sur la plateforme des Série 3 et Série 4, réadaptée pour coller au caractère d’une Série 2. Et ce n’est pas la seule chose que la nouvelle venue chipe à ses grandes sœurs puisqu’elle leur emprunte également leur motorisation six cylindres dans sa configuration M240i qui nous occupe aujourd’hui ! Voilà qui devrait suffire à donner des frissons aux fans en question !

Petite M2

Nos véhicules d’essai étant toujours des mulets camouflés, nous ne nous attarderons pas sur la présentation pour passer directement à bord. La voiture nous attend, moteur tournant, et la sonorité ne laisse pas de doute sur les six cylindres qui s’agitent sous le capot. Derrière le volant, il ne faut pas longtemps pour comprendre que les ingénieurs ont mis tout leur talent au service de cette Série 2, un peu comme un dernier hommage à la lignée des petits coupés purement thermiques, dont cette génération sonnera probablement le glas. Cette M240i est parfaitement équilibrée (répartition des masses 50/50) et d’une extrême justesse dans ses réactions lorsqu’il s’agit d’enchainer slaloms, épingles et évitements. Cela est dû à la direction, nettement affinée par rapport au modèle précédent, mais aussi à la rigidité structurelle, en hausse de quelque 12%, et désormais supérieure à la Série 4 ! Les sensations sont donc garanties, d’autant que cette « petite M2 » est équipée d’une transmission intégrale xDrive réglée pour privilégier l’essieu arrière, et que l’ESP, qui permet déjà de bien s’amuser en mode Sport+, est également totalement déconnectable. Mais n’allez pas croire que le coupé en est devenu inconfortable : sa suspension adaptative se montre même étonnamment prévenante pour absorber les irrégularités.

Un moteur qui ne manque pas de souffle

Avec ses 374 ch, cette nouvelle M240i est 34 ch plus puissance que la précédente, et seulement 36 de moins que la M2 ! Mais dans les faits, les sensations sont plus proches de cette dernière. Ce six-cylindres affiche une poussée infinie. Quel que soit le régime, il ne semble jamais s’essouffler. Et la boîte de vitesse automatique à 8 rapports fournie de série s’accommode parfaitement de ce tempérament, rétrogradant à la volée et enchaînant ses rapports avec une douceur et une rapidité exemplaires. De quoi laisser une certaine largesse, mais aussi placer la barre très haut à la future M2, déjà promise par BMW ! Vivement l’essai de la version de série, prévue en fin d’année.

Ses bons côtés

- Son comportement encore plus agile et plus précis
- Son accord moteur/boîte
- Ses sensations de conduite pures