« Les subventions aux véhicules électriques auraient pu être plus généreuses » estime Volty
Dès le jour de l’an 2024, les particuliers, associations et prestataires de mobilité partagée pourront bénéficier d'une prime à l'achat d'un véhicule électrique au nord du pays. Une prime qui s’élève à 5 000 euros sur les véhicules neufs et 3 000 euros sur les véhicules d’occasion, à condition que le prix d'achat TVAC et options comprises ne dépasse pas les 40 000 euros. Une manière pour le gouvernement flamand de réduire l’écart entre les voitures électriques et les voitures à énergie fossile.
Potentiel d’électrification perdu
"Cet arrangement aurait pu être plus large à plusieurs égards et il est dommage que certaines parties prenantes et acheteurs potentiels ne puissent pas en profiter", déclare Gianni Isella, Managing Partner de Volty, plateforme en ligne exclusivement réservée à la mobilité électrique qui compte actuellement environ 400 voitures dans cette catégorie de prix. "Il est regrettable que cette subvention ou prime, quel que soit le nom qu'on lui donne, ne s'applique pas aux vélos, scooters, cyclomoteurs ou autres véhicules utilitaires. Après tout, cela ne concerne que les voitures particulières. En ne tenant pas compte de ces catégories, on perd beaucoup de potentiel pour l'électrification des modes de transport alternatifs."
Isella estime également que le fait que la prime/subvention ne s'applique pas non plus aux entreprises et professionnels constitue une occasion manquée par le gouvernement flamand. "Actuellement, seuls 20 % de tous les véhicules électriques appartiennent à des particuliers. Cela aurait pu constituer une incitation supplémentaire pour les entreprises ». Rappelons toutefois que ces dernières profitent déjà d’une déductibilité fiscale de 100% sur ce type de motorisation.