Intégrer les trottinettes au « budget mobilité » ? Le combat d’une start-up nivelloise
« Aussi absurde que cela ne puisse paraitre, il n’est actuellement pas possible d’utiliser le budget mobilité pour des trottinettes ou autres engins de déplacement durables de société. Ils ne sont tout simplement pas considérés comme des ‘cycles’ aux yeux de la législation » détaille My-eScooter dans son communiqué. Depuis 2021, le gouvernement encourage pourtant fiscalement l’usage de moyens de transport de mobilité douce, en assurant une déductibilité de 100% pour tous les frais engagés en ce sens. Mais les trottinettes électriques en restent exclues. « Une absurdité quand on comprend la valeur ajoutée des trottinettes électriques au sein des plans de mobilités. La preuve avec les tests effectués en collaboration avec GSK et les demandes de leasing que nous réalisons avec ALD » souligne fermement Sanjeev D’Souza, fondateur de la marque My-eScooter.
Offre déjà existante
Pour la seconde année, GSK et My-eScooter se sont associés pour promouvoir la trottinette électrique et espère pouvoir l’intégrer à son offre interne de mobilité douce rapidement comme l’explique Patrick Vlasselaer, Mobility manager : « Le prêt des différents modèles de My-eScooter permet aux collaborateurs de tester et trouver la trottinette électrique qui convient à leur profil. Aussi bien pour les déplacements domicile-travail que pour leurs activités privées. J’ai d’abord ciblé les personnes habitant dans un rayon de 7 km du siège social, soit 300 personnes. Les retours sont très positifs ».
Le spécialiste du leasing Ayvens (ALD Automotive, LeasePlan) n’a pas attendu le législateur pour intégrer les trottinettes électriques dans son offre aux entreprises. Mais le frein fiscal se fait ressentir. En matière de leasing, Irene Malla, Product Manager, apporte beaucoup d’attention à 3 critères : « La qualité du produit, l’offre de maintenance et la flexibilité des solutions. Une valeur ajoutée que j’ai trouvée chez My-eScooter. Le portfolio est innovant, ils offrent un SAV en Belgique et la régénération des batteries si nécessaire. Nous regrettons que la législation belge représente un obstacle pour nos clients. Car la demande est bel et bien existante ».
Crédits photo : Marco Verch/Flickr