La Flandre se rêve en leader mondial de la voiture autonome
La ministre flamande de la mobilité, Lydia Peeters, a annoncé la mise en place de cette taskforce en réponse à la proposition du député Marino Keulen (Open VLD). Selon lui, les retards et freins aux développement des voitures autonomes (dont on nous promettait un temps l’arrivée sur le marché au tournant de la décennie) constituent une opportunité pour la Flandre. Car outre la technologie pour faire rouler de tels véhicules, il faut également un environnement où ils peuvent être testés en conditions réelles. La Flandre entend donc saisir « l’opportunité de devenir un leader mondial dans la recherche et le développement des véhicules autonomes » selon les termes de Mr Keulen.
Des objectifs ambitieux et un travail titanesque
La taskforce confirmée par la ministre Peeters aura trois objectifs. Premièrement : déterminer les éléments légaux qui doivent être modifiés et élaborer des propositions pour y répondre. Deuxièmement : identifier les problèmes pratiques. Troisièmement : déterminer les changements à apporter à l’infrastructure routière pour qu’elle soit adaptée aux voitures autonomes.
Par ailleurs, une Commission interdépartementale planche déjà sur les questions d’ordre pratique, notamment sur les différences de législation avec les pays (et Régions ?) voisines. Mais aussi pour informatiser l’ensemble des aspects de la mobilité flamande ; les « datas » étant indispensables au fonctionnement optimal des véhicules autonomes.
Aucune date butoir pour la présentation des résultats de cette taskforce n’a pour l’instant été émise.
