Des Fiat 500 électriques pour alimenter le réseau italien
Ce lundi 14 septembre, près de l’usine de production automobile de Mirafiori, à Turin, en compagnie des autorités italiennes, dont le Ministre du Développement Economique, Fiat a présenté son expérimentation V2G Vehicle-to-Grid (de la voiture au réseau, en français). Il s’agit d’une déclinaison de la recharge bidirectionnelle sur laquelle travaillent différents constructeurs dans le monde (Tesla, Nissan, Audi, etc.).
Stocker et distribuer de l’énergie verte
Sur l’esplanade logistique, nous avons pu apercevoir les premières Fiat 500 électriques de série en attente de livraison aux clients. Au nombre de 64, celles-ci sont branchées à 32 bornes de rechargement alimentées par un maxi-auvent de panneaux photovoltaïques. En journée, quand le soleil se montre généreux, elles bénéficient donc d’électricité verte qu’elles peuvent stocker afin de la repartager dans le réseau électrique national. Ceci peut se faire durant la nuit ou, plus simplement, quand la demande s’accroit sur le réseau. Cette recharge bidirectionnelle n’endommage pas les batteries des véhicules car ces Fiat 500 électriques en attente de livraison ne restent stationnées que peu de temps. De plus, pour toute entreprise, une voiture qui reste à l’arrêt coûte de l’argent ! Tandis que là, même à l’arrêt, elles permettraient d’en récolter en partageant de l’électricité verte avec le réseau national. Entre 2021 et 2022, jusqu’à 700 véhicules pourront se connecter au réseau V2G, faisant de l’esplanade logistique Fiat le plus grand réseau de recharge bidirectionnelle au monde.
On le voit, même s’il reste des obstacles techniques et pratiques, en compagnie des fournisseurs d’électricité et gestionnaires de réseau (dans ce cas, Engie Eps et Terna), les constructeurs réfléchissent pour assurer l’électro-mobilité de demain.