Électriques en forme, diesel au plus bas, émissions de CO2 historiques : le marché automobile belge poursuit sa mutation.

il y a 1 an | Nicolas Morlet

Il ne s’est jamais vendu autant de voitures électriques et aussi peu de diesels qu’au cours du premier semestre 2023, d’après les chiffres publiés par la Febiac. Des données qui laissent toutefois à nouveau apparaitre la grande disparité entre acheteurs particuliers et professionnels.

La Febiac a de bonnes raisons de se réjouir : au cours du premier semestre, ce sont 264.475 véhicules qui ont été immatriculés en Belgique, soit le chiffre le plus élevé depuis 2019. Toutefois précise la fédération, il reste inférieur de 11% à la moyenne du marché depuis 2014. Cette belle santé apparente est à mettre au crédit des voitures de société : les immatriculations à titre de véhicule professionnel ont atteint 66,6%, ce qui signifie que l’acheteur particulier ne compte désormais plus que pour un tiers du marché.

Professionnels électrifiés

C’est également cette disparité qui explique la bonne santé des voitures électriques et hybrides rechargeables. Les professionnels et entreprises profitant d’incitants fiscaux pour ce type de motorisations, ils représentent plus de 90% de leurs immatriculations.

Dans le détail, les électriques ont grapillé plus de 6% de parts de marché pour représenter désormais 16,5% des immatriculations, tandis que les hybrides rechargeables culminent désormais à 19,3%. Mais attention au retour de bâton pour ces dernières qui ont vu leurs avantages rabotés au premier janvier dernier.

Particuliers : essence et… LPG

Les particuliers restent en revanche majoritairement fidèles à l’essence (68,2%), mais l’hybride classique (sans prise donc) progresse, à 13,2%. Notons également l’étonnante progression des ventes de voitures au LPG : 2,2% de parts de marché aux particuliers, et 0,8% du total, soit quatre fois plus qu’en 2020 ! Un chiffre que l’on doit probablement à Dacia, dont les ventes sont au beau fixe et qui propose des motorisations LPG sur chacun de ses modèles.

Diesel et CO2 au plus bas historique

Avec l’offre qui se réduit, et les interdictions qui se mettent en place, le diesel continue sa disparition progressive : il n’a plus convaincu que 7% des particuliers et 11,7% des professionnels, pour tomber à une part de marché globale de 10,1%, soit encore 6% de moins que l’an dernier.

Enfin, les rejets théoriques de CO2 moyen des nouveaux véhicules sur le marché se sont établis au premier semestre à 90 gr/km WLTP, soit 15 gr de moins qu’en 2022, et 40 de moins qu’en 2020.

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