Véritable référence du marché des berlines, la nouvelle Classe E rompt avec le classicisme dont est généralement empreint sa lignée. Le long capot, les porte-à-faux raccourcis et la ligne de toit plus profilée dynamise la ligne tout en restant d’un sérieux exemplaire. Si la classique calandre chromée et le capot surmonté de l’étoile restent présents, les finitions AMG Line lui préfèrent une calandre plus originale où scintillent une multitude d’étoiles à trois branches, emblème de la marque. Les phares, joints par un « black panel » similaire aux modèles Mercedes-EQ sont équipés de LED de série.

Hyperscreen et espace

C’est surtout à bord que le lien avec les modèles électriques est le plus évident. En option, la Classe E peut s’équiper de l’Hyperscreen, ce tableau de bord où sont rassemblés trois écrans sous une surface unique pour sembler ne faire qu’un. Et l’ensemble des commandes physiques, tout comme le très pratique touchpad central, ont été remisés au profit d’un « tout-à-l’écran » toujours aussi discutable en conduisant.

La nouvelle Classe E est également plus généreuse avec ses passagers. Le conducteur ou la conductrice bénéficie de cinq millimètres de plus d’espace pour la tête que dans le modèle précédent. L’empattement allongé de deux centimètres profite en particulier aux passagers arrière : l’espace aux genoux et l’espace maximal pour les jambes augmentent respectivement de 10 et 17 millimètres. La largeur aux coudes à l’arrière a encore plus augmenté : elle s’élève à 1.519 millimètres, soit une augmentation de 25 millimètres et un niveau proche de la Classe S. Le volume de chargement peut atteindre 540 litres.

Essence, hybride ou… diesel !

Pour son lancement cet automne, la Classe E sera disponible avec quatre motorisations, dont deux hybrides rechargeables. La E300e propose 313 ch combinés, délivrés aux roues arrière ou aux quatre roues, selon le désir du client. La E400e de 380 ch est, elle, livrée directement en quatre roues motrices. Grâce à leur généreuse batterie de 25,4 kWh, elles revendiquent 111 à 118 km d’autonomie électrique ! De quoi afficher des consommations mixtes ridiculement basses, comprises entre 0,5 et 0,9l/100km.

A leurs côtés, la E200 essence de 204 ch constituera l’entrée de gamme. Et la référence allemande ne renonce pas encore au diesel, toujours très important sur certains marchés, avec un 2 litres de 197 ch, proposé en deux ou quatre roues motrices. Ce moteur sera évidemment le plus économe, avec une consommation moyenne de 4,9 à 5,8l/100km, contre 6,4 à 7,3l/100km pour l’essence.

Confort au top
En bonne berline Mercedes, la Classe E soignera particulièrement le confort de ses passagers, avec notamment des suspensions qui découplent le châssis et la carrosserie des vibrations et bruits de roulement, mais aussi une suspension Airmatic optionnelle qui se charge de garder la voiture parfaitement stable dans toutes les conditions. En option, l’essieu arrière peut se faire directionnel pour améliorer l’agilité.