Bizzarrini Giotto : la renaissance semble se confirmer

il y a 1 an | Laurent Zilli

Après les croquis de février dernier, nous découvrons un réel prototype roulant de la futur supercar Giotto. Cela signifie la relance de Bizzarrini, qui n’a vécu que 5 ans dans les années 60.

La marque Bizzarrini n’a en effet existé que de 1964 à 1969, mais son fondateur, l’ingénieur Giotto Bizzarrini, avait un CV impressionnant. Né en 1926, il commence sa carrière chez Alfa Romeo en 1954, avant de passer chez Ferrari, où il contribuera à créer quelques-uns des modèles les plus légendaires de la marque, dont la 250 GTO. Viré de Maranello avec fracas, il conçoit ensuite le V12 originel de Lamborghini, et collabore surtout avec la marque italienne ISO, particulièrement sur la Grifo. C’est sur base de cette dernière que Bizzarrini extrapole la voiture de course qui porte son nom, la Bizzarrini 5300 GT, dont le principal fait d’arme est une victoire de classe aux 24 Heures du Mans 1965. Reprise en 2020 par un consortium basé à Londres, la relance de la marque Bizzarrini a débuté par la construction à l’identique de 20 5300 GT. Les livraisons de ces répliques fidèles ont débuté à l’été 2022, il est donc temps pour l’étape suivante.

Giotto

Cette étape, la voici : une supercar moderne, baptisée du nom du fondateur. Sous les lignes agressives, il y a une coque en carbone de source inconnue, et surtout un V12 atmosphérique qui sera produit par Cosworth. Aucune puissance n’est encore annoncée, mais la communication de Bizzarrini dit de façon assez rafraichissante que l’objectif de la voiture n’est ni une accélération record, ni un temps spectaculaire autour d’un circuit quelconque : c’est une expérience passionnante tant pour le conducteur que pour son passager. Souhaitons donc que le projet aboutisse comme il le mérite. En tout cas, ceux qui le dirigent ne sont pas des amateurs. Le directeur technique est un ancien d’Aston Martin, Tesla, Apple et Rimac, le CEO a œuvré chez Jaguar, Porsche, Bentley, Aston Martin, et Rolls-Royce, et le design est confié à Giugiaro, qui avait déjà signé la Bizzarrini 5300 GT.

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