Au pied du podium samedi, le champion du monde de la discipline Johan Kristoffersson a pris une cinglante revanche ce dimanche en survolant sa demie puis la finale. Le pilote de la VW Polo Red Bull a devancé la Peugeot 208 électrique de Kevin Hansen et l'autre Polo de son équipier Ole-Christian Veiby.

Après le succès stratégique de Timmy Hansen la veille, bien couvert par son frère, c'est donc match nul 1-1 dans la "Bataille des technologies."

La discipline reste spectaculaire (surtout le départ et les deux premiers virages!) et une affaire de Nordiques. Mais il manque clairement de concurrents et donc de public.

En Euro RX1, la victoire est revenue à la Peugeot 208 de Patrick O-Donovan, tandis que le Portugais Joao Ribeiro s'est imposé en Euro RX3 où le rookie belge Nicolas Geylens a signé son meilleur résultat à ce jour en échouant au pied du podium.

Après des manches compliquées, le jeune pilote de Beersel en progression constante a pris deux très bons départs pour terminer 3e en demi-finale, puis quatrième lors de la finale.

Mais en dehors de Johan Kristoffersson, le héros du jour n'était autre que Kobe Pauwels. Invité de dernière minute, l'ancien champion RX3 a vite compris le mode d'emploi de la RX2e électrique. En pole lors de la finale après avoir remporté trois manches et sa demi-finale, le Belge l'a emporté après avoir été surpris au départ par le Suédois Sjorkvist.

« Je suis vraiment très heureux de m'imposer ici devant mon public, pour mon retour sur ma piste préférée de Mettet après deux ans d'absence en rallycross, » s'est exclamé le pilote se partageant cette année entre la Porsche Cup Benelux et le GT3 World Challenge avec l'Aston Martin Comtoyou. « Mon départ n'a pas été excellent. Je me suis fait doubler et donc j'ai pris rapidement mon « joker lap » avant d'effectuer le tour de ma vie pour repasser en tête. »

La question qui se pose maintenant est de savoir si l'on retrouvera le WRX à Mettet l'an prochain. Les organisateurs belges possèdent certes un contrat portant encore sur trois ans. Ils ont une semaine pour faire les comptes qui seront clairement dans le rouge, le public n'ayant pas répondu massivement pour la deuxième année consécutive. La faute sans doute à une affiche faiblarde, au manque de vedette et de voitures, mais aussi peut-être à une date pas idéale en plein milieu du mois d'août. Aux promoteurs maintenant de donner des garanties sur le futur de la discipline. Sinon les Belges pourraient bien retirer la prise...