Disputées sous un soleil estival, les trois premières heures de roulage en vue des 24H de Spa n'ont pas permis d'y voir beaucoup plus clair sur la véritable hiérarchie des forces en présence.

Le seul constat réel et sûr et certain est que grâce au nouvel asphalte sur plus de la moitié du tracé,on a gagné deux secondes au tour.

La « pole » de ce mardi a été signée par l'Audi R8 CSA engagée en Gold Cup de l'ancien pilote de monoplace Arthur Rougier avec un chrono de 2.15.748 soit le meilleur temps jamais réalisé par une GT3 dans le cadre des 24h. Mais pas plus vite que la pole en British GT le week-end dernier.

De l'avis de l'expérimenté patron de WRT Vincent Vosse, la super pole devrait se jouer vendredi soir en moins de 2'15. « Je dirais 2.14.7 ou 2'14.8 »

En attendant pas mal de concurrents n'ont soit pas chaussés de pneus neufs cet après-midi, soit avec beaucoup d'essence. « Rares sont ceux qui ont fait une simulation de qualif, » estime le boss de Theux.

Cela ira beaucoup plus vite ce week-end. Le jeu aujourd'hui pour la majorité consistait justement à le cacher son jeu. Soit par crainte d'être pénalisé, soit pour obtenir quelques kilos en moins ou chevaux en plus d'ici à samedi.

La Balance de Performances n'est en tout cas déjà plus du tout la même qu'au Test Day. En gros, BMW a pris du poids et perdu de la vitesse de pointe, Ferrari a gagné quelques chevaux, l'Aston Martin a été débridée et quelques autres mesures pourraient encore être priss par Claude Surmont, le responsable belge de la BOP qui est rarement dupe.

Il va donc falloir faire le tri entre ceux qui ont roulé sans arrière pensée et les autres pour ne pas pénaliser par erreur ceux qui ont déjà dévoilé toutes leurs cartes.

Une chose est certaine avec huit marques (seule manque McLaren à 1.1) en une seconde et cinquante-neuf GT3 en deux secondes, c'est très serré.

Parmi les marques bien dans le coup, on note trois Allemandes avec Audi, Mercedes (Jules Gounon pointe au 2e rang à 20 millièmes) et Porsche avec le 3e chrono de la 911 de Guven-Heinrich-Boccolacci. Ces trois constructeurs monopolisent les douze premiers rangs avec la Porsche Hubauto de Laurens Vanthoor 7e à 288 millièmes, la Benz Boutsen VDS d'Ulysse De Pauw, Thomas Drouet et Maximilian Götz 8e à 328 millièmes et la R8 de Gilles Magnus et Ugo de Wilde clôturant le Top 10 à 421 millièmes.

La première Ferrari, celle de Rovera-Rigon-Pierguidi pointe au 13e rang à 0.644, la première Aston 16e et la première BMW, la WRT de Martin-Rossi-Marciello au 17e rang à 754 millièmes.

« Donc quatre perdus dans le premier secteur, » regrette Vincent Vosse.

La meilleure des Lamborghini est 18e et la débutante Ford Mustang de Fred Vervisch est 19e à 819 millièmes.

Parmi les autres Belges signalons encore le 14e rang de l'Audi Haas de Jan Heylen, la 28e de Charles Weerts et Dries Vanthoor (pourtant parmi les grands favoris) ou encore la 53e de la seconde Audi Haas d'Armand Fumal et Olivier Bertels. Soixante-trois GT3 sur les 66 attendues ce jeudi pour les premiers essais libres et la qualification pour la Super Pole ont pris la piste.

Ce mercredi, la parade en ville démarrera à 16h30 du circuit, empruntera pour la première fois l'ancien tracé, pour une arrivée vers 16h45 au coeur de Spa.

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