24H de Spa: Maxime Martin : « Mon père plus heureux lors de ma victoire que pour ses quatre succès »
Maxime Martin a clairement hérité de la passion familiale pour le sport auto. Son papa Jean-Michel a participé à ses premières 24h de Spa il y a cinquante ans aux commandes d'une Alfa Romeo. Depuis, il s'est imposé à quatre reprises en 27 participations, deux fois avec son frère Philippe.
Ces vendredi et samedi Jean-Michel et son fils Maxime, lauréat en 2016 sur la M6 de Rowe, partageront le volant d'une BMW M3 Gr.A ex-DTM lors de l'épreuve Heritage Legend disputée en lever de rideau des 24H que Max espère bien gagner une nouvelle fois. Pour sa dix-septième participation déjà...
Max, vous avez dû attendre dix ans avant de succéder à votre papa au palmarès des 24H. Cette victoire en 2016 avec la BMW M6 de chez Rowe est-elle la plus belle de votre carrière ?
« Clairement oui. D'abord bien sûr à cause de l'aspect familial. Deux générations qui s'imposent, ce n'est pas fréquent. Mon papa était très ému. On a pleuré dans les bras l'un de l'autre. Ma femme allait accoucher de mon premier enfant à cette époque, mais je comprends aujourd'hui ce qu'il a pu ressentir. Je crois que cela lui a procuré plus de plaisir que lorsqu'il a gagné lui-même. »
Depuis, vous n'avez plus réellement été en mesure de vous imposer...
« Non, en effet, je ne suis monté que sur un seul podium en 16 éditions. C'est bizarre. En 2018, j'ai quand même signé la pole avec Aston, mais nous n'étions pas dans le coup en course. Et l'an dernier, j'ai terminé 6e avec Valentino pour mes débuts avec la M4 de chez WRT. »
Les ambitions sont différentes cette année ?
« Clairement oui même si la BOP n'est pas vraiment en notre faveur. On peine en lignes droites. Mais on a fini 4e de la première manche Endurance au Castellet, Vale est de plus en plus à l'aise avec la M4, surtout à Francorchamps. Avec une bonne stratégie, en faisant les six ou sept dernières heures juste Rafaelle Marciello et moi, je pense qu'on peut viser le podium. »
Vous roulerez avec un casque particulier.
« Oui, les cent ans et notre participation commune en lever de rideau m'ont donné l'idée de ce casque avec d'un côté les couleurs de mon père et de l'autre les miennes. Cela symbolise notre passion partagée. »
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