ESSAI Toyota Yaris Hybride: enfin une qui n'a pas grandi!

il y a 4 ans | Maxime Pasture

Accorder moins de place à la voiture et réduire l’offre de parkings en ville est à la mode. Dans ce contexte, la nouvelle Yaris, la plus compacte de son segment, pourrait tirer son épingle du jeu.

En 1999, la Yaris de 1re génération était la 1re Toyota à remporter le titre de Voiture européenne de l’année. À l’époque, elle n’avait que 3 portes. Aujourd’hui, les modèles à 3 portes ont quasiment disparu du marché, ce qui a poussé les constructeurs à concevoir des voitures toujours plus grandes. Mais lorsque la place réservée aux autos diminue, surtout en ville, cela devient problématique. Rappelons qu’au Japon, les "kei-cars", des "microvoitures", remportent un succès dingue car elles sont avantagées fiscalement! Sans grande surprise, c’est donc un constructeur japonais qui présente une nouvelle génération de son modèle à succès, plus courte que l’ancienne! Dans les faits, la Yaris de 4e génération perd 5 mm et reste sous les 4 mètres de long (3,94 m). Il fallait oser car toutes les concurrentes dépassent les 4 mètres. Mais qui s’en plaindra lors de l’instant souvent redouté dans les villes modernes: le stationnement!? La nouvelle Yaris est donc plus compacte mais cela ne l’empêche pas de gagner 5 cm en largeur ainsi que 5 cm entre l’essieu avant et l’essieu arrière, afin de laisser de l’espace aux passagers. Dans la pratique, les occupants des places avant se sentiront très à l’aise. Mieux que ça: les ingénieurs japonais ont réussi à insérer des espaces de rangement un peu partout à l’avant. On apprécie! En revanche, les passagers arrière ne devront pas être trop grands. On ne peut pas tout avoir! Le coffre n’est pas non plus, le plus volumineux de sa catégorie, mais avec 286 litres, il se situe dans la moyenne.

Reine de la ville

La Yaris arrive sur le marché avec 3 motorisations essence de 3-cylindres: le 1.0 de 72 chevaux, le 1.5 de 125 chevaux ou le 1.5 hybride que nous avons eu à l’essai, d’une puissance combinée de 116 chevaux. Cette toute nouvelle génération de moteur hybride est 15% plus puissante et 20% plus économe qu’autrefois. Sur papier, comptez 3,7 l/100 km (WLTP) et lors de notre boucle urbaine de 30 km, nous avons même réussi à tomber à 3,5 l/100 km. Le secret? Une autonomie de conduite en mode électrique sensiblement accrue faisant de la Yaris hybride la reine de la ville. Ne cherchez cependant pas à activer le mode EV (100% électrique), assez peu disponible: la voiture gère très bien toute seule, ce qui rend l’utilisation de cette hybride, il faut l’avouer, plus facile que certaines hybrides rechargeables. Les moteurs électriques peuvent animer la Yaris jusqu’à 130 km/h mais durant peu de temps seulement. De toute manière, les longs trajets autoroutiers, avec peu de phases de freinage, ne seront pas bénéfiques pour la recharge de la batterie. La Yaris hybride n’est donc pas faite pour de longs trajets autoroutiers quotidiens, bien que la puissance de son moteur la rende également très à l’aise sur autoroute. Les tarifs de l'hybride démarrent à 21.300 € avec, de série, le Toyota Safety Sense qui comprend de nombreuses assistances, il est vrai, parfois envahissantes.

Pour un essai plus complet, rendez-vous dans le magazine Auto Trends de septembre 2020.

 

La Toyota Yaris Hybride en quelques chiffres

Moteur: 3 cyl, essence ; 1.490 cm3 ; 116ch (puissance combinée) -120 Nm (moteur essence uniquement)

Transmission: aux roues avant

Boîte: auto CVT

L/l/h (mm): 3.940/1.745/1.470

Poids à vide (kg): n.c.

Volume du coffre (l): 286

Réservoir (l): 36

0 à 100 km/h (sec.): 9,7

V-max (km/h): 175

Conso. mixte (l/100 km): 3,7

CO2 (g/km) : 85

Prix (€): à partir de 21.300

Mots-clés: Essais auto Toyota
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