TOP

-Lando Norris : La pole, la victoire et fatalement le leadership du championnat du monde, un week-end parfait, sans faute, pour le souriant Britannique premier pilote McLaren à mener le Mondial depuis Lewis Hamilton en 2012.

-Mercedes : George Russel 3e et Andrea-Kimi Antonelli 4e permettent à Mercedes de partager la tête du Mondial des constructeurs avec McLaren, 27 points partout. Qui aurait parié cela voici une semaine ?

-Andrea Kimi Antonelli : Est devenu le deuxième pilote le plus jeune au monde à marquer des points dès son premier GP au terme d'une fantastique remontée de la 16e à la 4e place. Voilà une première perf qui devrait retirer pas mal de pression des épaules du prometteur Italien.

-Alex Albon et Williams : Après des années de galères, l'écurie britannique semble renaître de ses cendres. Et Albon a prouvé à Melbourne qu'il faisait mieux que de soutenir la comparaison avec Carlos Sainz piégé dès la fin du premier tour.

-Lance Stroll: On se moque assez souvent de lui. Mais dès qu'il fait humide, le Canadien se sent pousser des ailes. Le fils du patron du team Aston Martin a signé une de ses meilleures prestations en F1. Tout le contraire de son illustre équipier Fernando Alonso, bougon tout au long d'un week-end achevé dans le mur.

-Nico Hulkenberg : L'an dernier Sauber avait dû attendre un des derniers GP pour marquer ses premiers points avec Zhou. Cette fois, dès la première course, le nouveau pilote Sauber, 7ème, se permet de devancer les deux Ferrari. Dommage pour son équipier « rookie » qui le devançait en qualifs mais a fait partie des nombreux débutants partis à la faute.

-La direction de course et les commissaires : On a vu un départ sur le mouillé arrêté ! Il n'y a pas eu de pénalités intempestives. Ce premier GP a relativement bien été géré. On regrettera juste la lenteur de certaines interventions nous privant de quelques tours de course.

FLOP

-Ferrari : Charles Leclerc 8e, Lewis Hamilton dixième, la Scuderia s'est bien plantée sur ce premier rendez-vous, tant en qualifs qu'en course. Mal barrés, les pilotes Ferrari ont alors tenté un gros pari, celui de rester en slicks un tour de plus (devenu de trop) sous l'averse. Ce n'est pas la première fois que les Italiens font les mauvais choix de stratégie quand il pleut. Sans doute qu'à ce moment, le stratège des Rouges a espéré un accident et donc une voiture de sécurité qui aurait permis à Maranello de se refaire et même signer le hold-up puisqu'Hamilton s'est retrouvé en tête durant ce tour. Ferrari septième du championnat constructeur, cela faisait longtemps que la saison n'avait plus aussi mal démarré pour les tifosi. Ils nous doivent clairement une revanche en Chine le week-end prochain.

-Piastri : Cela nous fait de la peine de dire cela car on aurait très bien pu aussi le classer dans les Tops pour son dernier dépassement somptueux sur Lewis Hamilton ou la manière dont il s'est finalement sorti (en arche arrière) de son mauvais pas quand sa McLaren était bloquée dans le gazon détrempé. Mais, tant samedi que dimanche, Oscar est passé à côté de son objectif. Il aurait pu signer la pole et gagner la course. Au lieu de cela, il compte aujourd'hui déjà 23 points de retard sur son équipier qu'il doit déjà absolument devancer dimanche prochain. Car on a déjà bien vu à Melbourne que la tendance générale était de protéger Norris, le pilote managé par Zak Brown.

-Hadjar : Meilleur des rookies en qualifs, le Franco-algérien s'est planté en mondiovision comme un gros bleu dès le premier virage du tour de chauffe de son premier GP. Le pauvre ! Même le papa Hamilton n'aura pas réussi à le consoler. « Le voir pleurer était gênant, » a en outre commenté Helmut Marko toujours là pour soutenir ses jeunes pilotes...

-Lawson : Certains appellent déjà cela le syndrome Pérez. Dix-huitième sur la grille après deux erreurs en qualifs, Liam Lawson est parti à la faute et a cassé sa Red Bull alors qu'il était à un tour. Et pendant ce temps-là, Yuki Tsunoda pointait dans le Top 6 au volant de sa Racing Bulls... On ne parlera pas encore d'erreur de casting, mais le Néo-Zélandais doit déjà ressentir un peu plus de pression car pendant ce temps-là son équipier Max Verstappen s'est classé deuxième.

-Doohan : Alors que les essais s'étaient plutôt bien déroulés, Jack a pris l'eau et fait chavirer son Alpine dès le premier tour. Vu le nombre de pilotes partis à la faute sur ce GP, y compris des cadors comme Sainz ou Alonso, on ne peut pas trop le blâmer. Pas sûr du tout que Franco Colapinto aurait fait mieux. Mais dans la situation délicate du jeune Australien obligé de briller, ce faux-pas est malvenu et lui met encore plus de pression pour la Chine.

-Haas : Week-end cauchemardesque pour l'écurie américaine et particulièrement Oli Bearman qui a crashé l'auto en EL1, n'a pas participé aux EL2 ni à la qualif. Bizarre de voir les Haas ainsi en toute fond de grille alors qu'elles brillaient encore fin de saison dernière.