F1 à Austin : Verstappen en pole pour le sprint, Piastri seulement 16e
La qualification pour la course sprint du GP du Texas à Austin a réservé bien des surprises la nuit dernière.
La première a été l'élimination en Q1 de la McLaren d'Oscar Piastri dont le dernier tour a été supprimé pour non respect des limites de la piste. L'Australien s'élancera ce soir à 20h depuis le 15e rang suite à l'énorme pénalité (60 places) dont a écopé le revenant Liam Lawson, auteur du 15e temps.
Son équipier Yuki Tsunoda a fait bien mieux en éliminant la Red Bull de Sergio Pérez en Q2. Evalué sur cette fin de saison face au Néo-Zélandais, le Japonais vise clairement la place du Mexicain en 2025.
En Q3, la plus grande surprise finalement est venue de Max Verstappen signant sa première « pole position » depuis l'Autriche fin juin.
De quoi faire taire pas mal de rumeurs et des accusations de tricherie quant à un fond plat ajustable entre les qualifications et la course ? Attendons l'épreuve de ce soir pour savoir si réellement Red Bull a bien travaillé sur sa RB20 durant les quatre semaines de pause et est revenue au top.
Le Belgo-néerlandais a finalement devancé la Mercedes de Georges Russell de 12 petits millièmes. Suivent à deux dixièmes la Ferrari de Charles Leclerc et la McLaren de Lando Norris qui va devoir se cracher dans les mains pour ne pas perdre des points lors du sprint.
Ce n'est certainement pas le scénario imaginé du côté de Woking avec des monoplaces moins fringantes qu'habituellement depuis le début des essais libres. Il y avait du pain sur la planche chez McLaren pour rectifier le tir pour la qualification de ce soir.
Notons encore les 4e et 6e rangs de Carlos Sainz et Lewis Hamilton, mais surtout les très bonnes performances à domicile des Haas de Nico Hulkenberg et Kevin Magnussen, 6e et 8e.
Enfin, pour son 4e GP seulement, Franco Colapinto a de nouveau réussi l'exploit de se qualifier en Q3 après avoir collé 4 dixièmes en Q1 à son expérimenté équipier Alex Albon fêtant son centième GP.
On serait patron de Sauber-Audi ou de Red Bull, on commencerait sérieusement à s'intéresser à celui que l'on surnomme déjà le « Verstappen argentin. »
