Officiel : Adrian Newey pour cinq ans avec Aston Martin F1
Les milliardaires arrivent toujours à leurs fins. Après avoir racheté Force India (ex-Jordan) pour faire rouler son fils Lance, Lawrence Stroll a toujours dit que le titre mondial était son prochain objectif. Il a d'abord engagé le double champion du monde Fernando Alonso pour tenter d'y arriver. Mais ce n'est pas suffisant. Même le meilleur pilote du monde ne peut pas gagner des courses aujourd'hui s'il ne dispose pas d'un matériel assez compétitif. Voyez ce qu'il se passe aujourd'hui avec Max Verstappen chez Red Bull.
Une écurie de Milton Keynes où l'homme d'affaires canadien a fait son shopping. Il a d'abord engagé Dan Fallows. Puis, il a réussi à attirer Adrian Newey, l'ingénieur aux 25 titres mondiaux avec Williams, McLaren puis Red Bull.
A la base, le Britannique était parti pour réaliser son fantasme de retrouver Lewis Hamilton chez Ferrari. Mais les négociations ont échoué. Non pas pour une histoire d'argent, mais pour une question de pouvoir. Fred Vasseur ne souhaitait pas lui donner « carte blanche ». Ce qu'il a bien reçu du côté de Silverstone où, en plus d'un contrat de cinq ans avec un salaire annuel de l'ordre de 25 millions, on lui a proposé de devenir actionnaire de l'écurie.
Avoir des parts dans un team, c'est ce dont Newey, 66 ans, a toujours rêvé.
Dès son arrivée effective dans le team, après quelques mois de « réserve » où il ne pourra officiellement pas encore bosser pour sa nouvelle écurie, le chauve qui peut bossera sur la monoplace 2026. Avec la nouvelle règlementation et le moteur Honda lui aussi en provenance de Red Bull. Voilà qui devrait faire mal. Avec toujours « Nano » derrière le volant ? A priori, oui. Même si des rumeurs évoquent déjà la prochaine cible du géant Stroll dans sa quête du titre mondial : attirer dans ses filets un certain Max Verstappen car il est sans conscient que son fiston est un peu court pour un jour prétendre à la couronne mondiale. On pourra alors plaisanter en disant qu'Aston Martin aurait plus vite fait de racheter Red Bull ou que les futures monoplace « British Green » seront des Red Bull vertes. Avec les derniers nouveaux coups de crayons et de génie de l'ingénieur-actionnaire Newey.
Stroll est décidément très puissant. Comme l'était Dietrich Mateschitz quand il a débarqué sur les circuits et a décidé de conquérir le monde de la F1.