Dans un an tout pile, une nouvelle écurie sera au départ du premier grand prix de la saison de Formule 1 : Vauxhall-Puretech-TurboT (avec un T, oui) Racing Team. C'est l'annonce surprise que vient de faire le groupe Stellantis par l'intermédiaire du porte-parole suédois du nouveau team, Magnus Surströmming. L'objectif avoué de l'opération est de redorer l'image de fiabilité du groupe, et surtout du moteur Puretech. C'est donc par un V6 issu de deux blocs moteur du "fameux" 3-cylindres que seront animées les monoplaces, avec une course retravaillée pour limiter la cylindrée à 1.6l comme le veut le règlement. Une volonté de rendre la F1 aussi proche que possible des technologies utilisées sur la route. "Le moteur Puretech a laissé une marque indélébile à toute une génération d'acheteurs. En revenant en F1, nous voulons utiliser une technologie aussi proche que possible de celle qui leur a laissé leurs souvenirs impérissables". Un moteur conçu aussi avec une volonté de durabilité : "Le moteur a été réalésé et l'huile a été remplacée par un mélange inédit composé d'huile de poisson biosourcée, moins abrasive. Nous devrions ainsi être en mesure de réaliser une saison complète avec le même moteur. Ou au moins de finir l'un ou l'autre grand prix" annonce, prudent, le porte-parole.

Vauxhall, pour noyer le poisson

Quant au choix de Vauxhall, il l'explique par plusieurs facteurs : "D'abord, c'est une marque anglaise. Et l'Angleterre, c'est le berceau du sport automobile. Donc cela permet déjà d'asseoir notre notoriété. Ensuite, c'est une marque peu connue. Donc si on n'atteint pas nos objectifs, cela n'affectera pas nos marques principales".
Une livrée de la voiture a déjà été présentée, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle impressionne : le peinture "Flaky Marine blue" (que l'on pourrait traduire par "Bleu marin à écailles") adopte une texture et une profondeur jamais vue sur une F1, et les prises d'air latérales, qui peuvent faire penser à des branchies, assureront un meilleur guidage des flux d'air pour le refroidissement du moteur. Quant au nom King Oscar sur les flancs, c'est bien celui du principal sponsor, une célèbre marque anglaises de sardines.

Quel pilotes ?

Reste la question de savoir qui sera derrière les volants. Bien que le Team Principal, l'Américain Dick Goldfish, ex-manager d'un team de course… de hors-bord,  nous dit avoir déjà "un gros poisson dans ses filets", il ne peut en communiquer le nom pour l'instant. Celui de Fernando Alonso circule déjà, mais rien d'officiel. D'autant que le pilote est normalement sous contrat avec Aston Martin jusqu'en 2026. A ses côtés, on pourrait retrouver le jeune prodige néerlandais Vis Slootschip, ou son principal concurrent en Karting Junior Endurance, l'Italien Netto Pesciolino. Avec quelles ambitions ? "Il est clair que nous n'allons pas nager dans le grand bain directement. Nous allons y aller pas à pas, à contre-courant s'il le faut. On sait déjà que personne ne nous fera de cadeau : la F1 est un monde de requins ! Mais le team est confiant et soudé : on est tous dans le même bateau" conclut-il.