2.500$ pour une pièce chez Rolls-Royce alors qu’elle coûte 160$ chez BMW
Il est vrai que si on s’offre une Rolls neuve, on ne regarde probablement pas à ce genre de détails. Mais même une Rolls finit un jour sur le marché de l’occasion, et il est de notoriété publique que l’achat n’est qu’une partie de ce que coûte une voiture, à fortiori très haut de gamme. Après, il y a les entretiens, et les réparations. Et si on fait tout dans le réseau officiel de la marque, ça pique. Le propriétaire de ce coupé Wraith s’en est rendu compte lorsqu’on lui a tendu un devis de 2.500$ pour une pièce électrique logée derrière le volant. Heureusement, le conducteur connait un peu l’automobile.
Rolls-Royce appartient à la maison BMW
Il sait que Rolls-Royce appartient à BMW depuis quelque 20 ans, et que plusieurs modèles anglais utilisent la base mécanique et des composants des Série 7 et Série 6 des mêmes années. Il n’a donc pas dû passer très longtemps sur Google pour apprendre que la pièce à 2500$ de sa Rolls était presque parfaitement identique à celle qu’on trouve derrière le volant d’une BMW Série 6, et qu’on remplace pour 160$. Le choix est vite fait. Bien sûr, il faut être un peu bricoleur. Et au début, on peut être hésitant à l’idée de se lancer dans le démontage d’une voiture de cette valeur. Mais au fond, ceci prouve que derrière le raffinement extrême de la présentation, il y a parfois des éléments techniques assez basiques. Dans le même genre, les possesseurs de Bentley et de Lamborghini trouveront certainement des pièces Audi et VW adaptées à leur voiture, et idem pour les pièces Stellantis adaptables dans les Maserati. Telle est l’industrie automobile d’aujourd’hui.