Des robotaxis Rimac en Europe en 2026 ?
Si la production de voitures superlatives est bien la vitrine étincelante de Rimac, l’entreprise est avant tout un bureau d’ingénierie et de développement technologique. D’autres groupes automobiles ont recours à ses connaissances et à son expertise, et ce n’est pas juste pour la frime si Hyundai-Kia possède pour 90 millions $ de parts de Rimac. Parmi les activités de la société, il y a les recherches sur les aides à la conduite, et même sur la combinaison de toutes ces aides pour obtenir une conduite 100% autonome. La prochaine étape logique est donc la création de taxis sans conducteurs, que Rimac entend déployer d’abord en 2024 à Zagreb, puis en 2025 en Angleterre et en Allemagne, puis en 2026 dans d’autres villes d’Europe.
Rimac pense à une révolution sociétale
Aussi antinomique que puisse paraitre l’idée d’une entreprise produisant à la fois des hypercars et des taxis autonomes, le fait est que Mate Rimac, le fondateur, croit fermement que c’est à travers la mobilité que la société connaîtra son prochain grand bouleversement, comparable à celui qu’a généré l’avènement du smartphone. Sans prétendre avoir une boule de cristal, ni avancer d’échéance, et surtout dans aucun dogmatisme écologiste, l’entrepreneur croit que la possession de la voiture deviendra l’exception, pour ceux qui aiment vraiment ça. De la même manière que le remplacement du cheval par la voiture n’a pas empêché les passionnés de continuer à posséder des chevaux. Un point de vue loin d’être inintéressant.