Hyundai invente la « roue variable »
A l’heure de la mobilité électrique, l’aérodynamisme n’a jamais été aussi primordial sur les voitures de M. Tout-Le-Monde. Et l’une des zones les plus critiques de l’aérodynamisme de l’automobile, ce sont les roues. En témoignent les nouvelles roues fermées utilisées en F1, où les modifications qu’apportent certains préparateurs aux jantes de voitures de sport, pour gagner quelques secondes au tour sur un circuit. Chez Hyundai, les ingénieurs estiment que 25% des résistances à l’air d’une voiture se joue au niveau des roues. C’est pourquoi les ingénieurs ont développé une roue à forme variable.
Ouverte ou fermée
Pour résumer, une roue complètement fermée est plus aérodynamique. En revanche, elle ne permet pas d’évacuer la chaleur émise par les freins en décélération. Or, des freins qui chauffent perdent de leur efficacité. La roue de Hyundai peut donc être ouverte ou fermée selon la situation. Lorsqu’on freine, une substance élastique réagit à la chaleur, et « ouvre » les volets de la roue. Au besoin, on peut ajouter un minuscule moteur électrique qui utilise lui-aussi la chaleur. Lorsque le frein est refroidi, les réactions font le chemin inverse, et referment les volets, pour optimiser l’aéro de la roue. L’invention de Hyundai est simple, peu coûteuse, et ne puise aucune énergie dans les ressources de la voiture. Sera-t-elle réellement mise en application un jour ? Aucune idée. Mais l’inventivité des ingénieurs n’en est pas moins épatante.