JO de Paris 2024 : la Toyota Mirai dans le viseur des scientifiques
Toyota est partenaire officiel des Jeux Olympiques de Paris 2024, qui se tiendront dans la capitale française du 26 juillet au 11 août, suivis par les Jeux Paralympiques du 28 août au 8 septembre. Durant ces deux événements majeurs, le constructeur japonais fournira 2 650 véhicules, pour les besoins en déplacement des athlètes, des coachs, des équipes techniques et des bénévoles notamment. Toute la flotte sera électrifiée, et comprendra principalement des modèles hybrides, et quelques modèles électriques à batterie ou à hydrogène, dont 500 berlines Toyota Mirai.
L’hydrogène pointé du doigt
Ces dernières sont dans le viseur du « Centre for Sustainable Road Freight », qui a signé une tribune à destination des principaux organisateurs des JO pour critiquer ce choix. Les 120 signataires pointent du doigt le « green washing » autour de l’hydrogène, dont la production nécessite une quantité considérable d’électricité. Le problème, c’est que cette électricité provient à 99% d’énergies fossiles, et non d’énergies renouvelables comme c’est le cas pour l’ « hydrogène vert ». Ils expliquent que la production d’hydrogène rejette autant de CO2 que l’aviation mondiale, et arguent que la voiture électrique est le meilleur moyen de décarboner l’industrie automobile. Bon, on ne trouve cela dit que deux modèles à hydrogène sur le marché (hors véhicules utilitaires), la Toyota Mirai et le Hyundai Nexo. Pour combien d’électriques ?