L’Europe a voté pour la « taxe chinoise »
La fameuse taxe chinoise, qui impose des droits de douane supplémentaires aux voitures électriques importées de Chine, est donc définitivement adoptée. Pour rappel, cette taxe fait suite à une enquête de l’UE sur l’ampleur des subventions et autres faveurs que la Chine accorde à ses constructeurs, de sorte qu’est créée une concurrence déloyale avec les autres constructeurs. La taxe n’est pas uniforme pour toutes les marques chinoises, mais de plus en plus élevée selon les subventions, ou la non-coopération à l’enquête européenne. La taxe peut ainsi aller jusqu’à 35%, en plus des 10% déjà habituels sur toutes les importions venant de l’extérieur de l’UE ou de ses partenaires.
Le « non » de l’Allemagne
La taxe a été adoptée par 10 voix pour, dont la France et l’Italie, 5 voix contre, dont celle de l’Allemagne sous pression de son industrie auto, et 12 abstentions, parmi lesquelles celle de la Belgique qui, avec une usine Volvo sur son territoire, et une usine Audi qu’elle espère voir reprise par un constructeur, semble ne pas vouloir se fâcher avec la Chine. Le texte final de cette loi doit maintenant être introduit pour le 30 octobre au plus tard. Il faut enfin noter que si cette taxe est votée pour les 5 années à venir, les constructeurs chinois et l’Europe pourront continuer à discuter sur des façons de réduire la taxe.