La « taxe chinoise » divise les pays de l’UE.
C’est donc à partir de ce 4 juillet qu’entre en vigueur la surtaxe sur l’importation de voitures électriques chinoises, qui ajoute entre 17 et 38% aux 10% déjà imposés à toute importation dans l’Union Européenne. Rappelons que pour le moment, ce prélèvement est provisionnel, puisque l’Europe n’a pas encore rendu le rapport final de son enquête sur les différentes façons dont la Chine aide son industrie automobile (prêts à taux plancher, subsides, ventes de terrains pour des prix ridicules, accès aux matières premières, etc.). Europe et Chine doivent par ailleurs négocier une sortie de crise acceptable pour tout le monde, et les pays membres voterons en octobre pour déterminer si oui ou non, ces taxes seront durablement imposées sur plusieurs années.
Les « Oui » contre les « Non »
Pour que la taxe soit adoptée, il faut l’appui d’au-moins 15 pays représentant 65% de la population européenne. Or, l’Allemagne a déjà déclaré son opposition à cette taxe, et pour cause : elle craint que la riposte chinoise touche sérieusement sa propre industrie automobile, qui réalise en Chine 30% de ses ventes. De fait, une des contre-mesures déjà annoncées est une surtaxe sur les voitures de luxe. A l’inverse, la France, l’Espagne et l’Italie sont très claires : elles soutiennent la taxe ! Et rien que ces trois pays représentent déjà 40% de la population européenne. Dans les autres pays, on se tâte encore. Feuilleton à suivre…