Les modèles de voitures aux noms les plus étranges
Golf, F-150, Corolla, Espace : certains modèles sont tellement connus que leur simple évocation suffit à faire naître des images, des histoires ou des souvenirs. Mais à l’inverse, certains noms de modèles sont incroyablement mal choisis, et les handicapent au quotidien…
Ainsi Mazda commercialisait de 1999 à 2006 une petite citadine baptisée « Laputa ». Si elle faisait référence initialement à une île volante des voyages de Gulliver, elle eut une autre connotation auprès des clients étrangers, et plus particulièrement hispanophones… Il en est de même pour le Mitsubishi Pajero qui fut renommé « Montero » dans ces pays, la première appellation étant quelque peu vulgaire là-bas. En France, le roadster Toyota MR2 était distribué chez nous sous l’appellation « MR » pour ne pas adopter un nom à consonance grossière. Audi suivra-t-il cet exemple en renommant sa gamme de modèles électriques ? « e-tron » n’est pas des plus élégants en français…
Chiffon, Dictator et autres
Mis à part ces quelques querelles linguistiques, d’autres modèles sont célèbres pour leur nom parfois un peu trop subjectif… Studebaker sortit ainsi en 1927 une voiture prénommée « Dictator », qui fut pour rapidement renommée en « Commander ». Toyota commercialisait quant à lui jusqu’en 2017 un monospace baptisé « ISIS », sigle tristement célèbre pour faire référence à l’état islamique. D’autres modèles comme la Daihatsu Naked (« nue »), la Subaru Chiffon, la Suzuki Baleno ou la Isuzu Wizard (« sorcier ») complètent cette drôle de liste.