Smart appelle à l’aide
La marque Smart, désormais possédée conjointement par Mercedes et le groupe chinois Geely (Volvo, Polestar, Lynk&Co, Zeekr, Lotus…) a envoyé son modèle fondateur ForTwo à la retraite il y a un mois. Ne restent donc plus au catalogue que les crossovers #1 et #3, qui n’ont plus grand-chose à voir avec l’image citadine qu’on se fait de Smart. Mais le constructeur a toujours eu l’intention de proposer une nouvelle génération de sa puce des villes, toujours avec 2 places, mesurant toujours moins de 3 mètres de long, et bien sûr électrique. En revanche, plus question d’utiliser la plateforme sortante, développée à l’époque par Mercedes et Renault (pour la Twingo). Sauf que développer une nouvelle plateforme, ça coûte très cher.
Sécurité, aides à la conduite, autonomie
Après avoir discuté avec Mercedes et Renault, justement, ainsi que d’autres marques chinoises, « Nous avons commencé à travailler sur notre propre plateforme dédiée il y a deux mois », a déclaré Dirk Adelmann, CEO de Smart Europe. « Nous voulons atteindre 4 ou 5 étoiles Euro NCAP, offrir autant d’aides à la conduite que dans les #1 et #3, et proposer une autonomie décente ». Le fait est donc qu’il faut repartir d’une page blanche, et que Geely ne veut pas se lancer sans un partenaire pour partager le poids d’un tel développement. Sans cela, il n’y aura pas de nouvelle génération de ce qui était pourtant l’une des citadines électriques les plus sensées du marché, et qui continuait à dominer les ventes de la marque. Si vous connaissez quelqu’un qui a quelques milliards à investir, Smart serait ravi d’avoir ses coordonnées.