Toyota peaufine un tout nouveau moteur multi-énergies
Taxé d’être anti-électrique et de faire du lobbying pour freiner la transition énergétique, le constructeur est tout simplement fidèle à sa conviction que la neutralité carbone ne sera atteinte qu’en multipliant les pistes de recherches. Outre l’électricité, Toyota mise donc aussi sur les hybrides, rechargeables ou non, sur le thermique, et sur l’hydrogène. Et là encore, il n’y a pas qu’une piste. En plus de sa pile à combustible, Toyota explore aussi l’hydrogène en tant que carburant thermique, et le fait « à la dure », dans une Corolla à moteur 1.6l, engagée dans un championnat nippon. Et c’est précisément cette voiture qui a permis aux ingénieurs de réaliser une percée.
Avant 2030
L’hydrogène brûlant plus vite et plus fort que n’importe quelle essence, les ingénieurs en charge de ce programme de compétition on du relever de grands défis en matière de gestion thermique du moteur. Et les enseignements qu’ils en ont tirés profiteront bientôt au grand public, puisqu’ils sont parfaitement transposables dans des moteurs de grande diffusion. En l’occurrence, de nouveaux moteur 1.5 litres et 2.0 litres, avec ou sans turbo, feront bientôt leur apparition chez Toyota. Des moteurs 10 à 20 % plus compacts, plus puissants, et d’autant plus économes qu’ils ont vocation à être associés à des systèmes hybrides. Par ailleurs, ces moteurs pourront fonctionner à l’essence classique, aux carburants synthétiques neutres en CO2, à l’hydrogène, et même au biodiesel. Et c’est pour quand ? Pour 2030 au plus tard, date d’entrée en vigueur des normes Euro 7.