Toyota se retire à son tour de Russie et cède son usine à l’Etat russe
Après l’usine Renault de Moscou, voilà que l’Etat russe met la main sur l’outil de production de Toyota à Saint-Pétersbourg. Jusqu’en début d’année dernière, 100.000 Camry et RAV-4 à destination des marchés russe, biélorusse, arménien et kazakhe sortaient de l’usine. Mais l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les sanctions économiques prises par l’Occident en réponse ont mis l’usine à l’arrêt. Toyota n’a donc eu d’autre choix que de céder l’ensemble de son site à l’Etat, pour une somme qui n’a pas été dévoilée mais qui doit être de l’ordre de l’euro symbolique.
Le ministre russe de l’industrie et du commerce a déjà annoncé travailler à la reprise de la production sur place le plus rapidement possible. Avec quel constructeur ? Mystère pour l’instant. Mais au vu de la vitesse à laquelle l’usine Renault a été transformée pour faire renaitre Moskvitch avec le soutien du Chinois JAC, on peut légitimement se dire que la désormais ex-usine Toyota ne manquera pas d’attirer un autre constructeur de « l’Empire du Milieu ».
Ces constructeurs chinois sont d’ailleurs d’ores et déjà les grands gagnants des sanctions occidentales, puisqu’ils supplantent désormais les marques européennes, américaines et japonaises, forcées de quitter la Russie.