Etude Volvo sur les émissions de CO2 : ces résultats vont vous surprendre !
Depuis le lancement de sa première voiture électrique en 2019, la XC40 Recharge, Volvo publie un rapport ACV (Analyse du Cycle de Vie) pour chaque modèle entièrement électrique. Ceux-ci assurent une transparence totale concernant l’empreinte carbone d’un véhicule selon divers scénarios et fournissent aux clients des informations à propos de l’impact global du véhicule sur le climat. Fraîchement publié, celui du C40 Recharge indique que « lorsque le véhicule est rechargé avec de l’électricité produite à partir de sources d’énergie propre, son empreinte carbone tout au long de son cycle de vie tombe à près de 27 tonnes de CO2, contre 59 tonnes pour un SUV compact XC40 alimenté par un moteur à combustion. En revanche, lorsque le C40 Recharge est rechargé avec un mix énergétique classique (qui est généré à 60 % environ à partir de combustibles fossiles), le tonnage de CO2 émis pendant le cycle de vie du véhicule peut atteindre 50 tonnes, ce qui réduit nettement les bénéfices pour l’environnement par rapport à une voiture traditionnelle. »
L’importance de l’énergie renouvelable
Cependant, il convient toutefois de pondérer ces conclusions avec une autre étude menée par Volvo qui explique par exemple que la production du C40 Recharge émet 70% en plus de CO2 que celle de son homologue à moteur thermique. Le constructeur imagine trois scénarios différents pour calculer l'empreinte globale en CO2 : le premier tient compte de l'approvisionnement mondial moyen en électricité, le second des prévisions de l'UE28 en matière d’énergies renouvelables et régulières, et le troisième d’une électricité produite de manière 100% renouvelable. Avec le premier scénario, une Volvo C40 Recharge devra parcourir 109 918 km avant d'atteindre l'équilibre avec un XC40 à essence, ce qui correspond à plus de la moitié de la durée de vie théorique de la voiture durant laquelle l’électrique émettra 15% de moins que la thermique. Le second scénario double la réduction globale des émissions (30%) et fait passer le point d'équilibre à 77 248 km. Dans le cas de l’utilisation d'énergie renouvelable, l'empreinte carbone diminue de moitié et le seuil descend à 48 280 km, ce qui semble bien plus intéressant. Ceci rappelle encore à quel point de nombreux éléments doivent être mis dans la balance afin de s’orienter vers la neutralité carbone.