A vendre : bon de commande Bugatti, prix doublé

il y a 10 mois Laurent Zilli

Vous avez loupé l’occasion d’acquérir l’une des 99 Bugatti Mistral ? Quelle chance, un client vient apparemment de changer d’avis et revend son « créneau de production ».

Dans le monde de l’automobile hyper exclusive, on n’achète pas directement la voiture, mais bien un « créneau de production ». Un créneau qui vient plus tôt ou plus tard dans la chronologie de voitures qui ne sont produites qu’une par une. Ce qui signifie que selon la qualité de vos relations avec Bugatti, vous serez livré plus tôt ou plus tard. En l’occurrence, le vendeur doit être un bon client de la marque, puisqu’il est question d’une livraison dans 4 mois, alors que la production de cette série ultra limitée commence à peine en ce début 2024. Et cette attente réduite, elle a manifestement un prix.

Grosse plus-value

Est-ce par difficultés financières ou parce qu’il a simplement changé d’avis que le client a décidé de vendre son créneau, notamment via une simple petite annonce sur un site allemand ? A l’origine, la Bugatti Mistral W16, toute dernière variante de la famille Chiron, et toute dernière Bugatti à utiliser le légendaire moteur W16 quadri-turbo de quelque 1.500 ch, était facturée 5 millions d’euros. Le vendeur demande plus de 8,5 millions d’euros pour son « bon de commande ». Et l’histoire ne dit pas si le nouvel acheteur pourra modifier la configuration, ou s’il devra se contenter de celle du premier commanditaire. Espérons qu’il n’a pas choisi du vert pomme avec intérieur fuchsia…

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