Acheter une voiture neuve, un casse-tête pour la moitié des Belges

il y a 10 mois | Nicolas Morlet

Prix en hausse, incertitude face à la motorisation, surinformation : les Belges sont plus indécis que jamais au moment de remplacer leur voiture. Un sur trois reporte même son achat, faute de pouvoir se décider, ou par manque de moyens.

50% des personnes interrogées considèrent la recherche d'une nouvelle voiture comme étant « difficile » et bien plus complexe qu'il y a dix ans, ressort-il d’une étude menée par Ipsos pour Toyota. En ce mois de janvier, traditionnellement porté par le Salon de l’Auto et les fameuses « conditions Salon », c’est l’incertitude qui semble dominer dans le chef des acheteurs de voitures neuves. En tous cas pour ceux qui en sont propriétaires, et ne disposent pas d’une voiture professionnelle ou de société. 44% des sondés déclarent ne pas savoir quelle voiture acheter, notamment en raison de la surinformation qu’ils subissent (30% des répondants). Mais également en raison des prix, qui restent l’argument primordial cité dans 73% des réponses, devant la consommation (44%) et la fiabilité de la marque (41%).

Le prix, toujours le prix

De tout cela, il résulte un fort taux de procrastination : un particulier sur trois qui prévoyait d'acheter une voiture dans les deux ans reporte son achat. Dans 71% des cas en raison des prix trop élevés, mais aussi face à l’incertitude de la motorisation et de la technologie de batterie à choisir pour l’avenir pour la moitié d’entre eux. Il faut dire qu’acheter une voiture neuve mérite d’y réfléchir à deux fois pour bon nombre de ménages depuis la folle envolée des prix enregistrée ces quatre dernières années. Pourtant, 52% des acheteurs préfèrent toujours se tourner vers un véhicule neuf plutôt qu’une occasion au moment d’en changer.

L’essence rattrapée par l’hybride

Ceux qui décident de passer le cap, ou s’apprêtent à le faire, optent principalement pour des voitures à essence (37%), mais les hybrides gagnent du terrain, et représentent désormais plus du quart des intentions d’achat (27%). Derrière, il est à noter que le diesel et l’électrique sont au coude-à-coude, à 17%.

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