Aston Martin Valhalla, le paradis sur route ?
Petite note préalable : nous nous demandons pour quelle raison un constructeur britannique s’est soudainement inspiré de la mythologie scandinave. Après la Valkyrie, divinité féminine qui distribue la mort sur le champ de bataille et accompagne l’âme des guerriers, voici la Valhalla, le palais d’Odin où sont réunis les plus valeureux de ces guerriers. Fermez la parenthèse.
Dévoilé pour la première fois en 2019, et déjà annoncée comme étant « la fille de la Valkyrie », la Valhalla a donc du attendre son tour dans la lignée des Aston Martin d’exception. Celle-ci sera toutefois un peu moins exceptionnelle, puisque la production atteindra 999 exemplaires, contre seulement 275 pour la Valkyrie. Mécaniquement aussi, certains trouveront que la valhalla est plus « ordinaire ».
Plug-in
Ici, en effet, point de V12 atmosphérique hurlant à 11.000 tours, mais bien un V8 4.0 litres biturbo, assisté par un système hybride rechargeable. Une configuration désormais assez répandue dans le haut de gamme sportif, mais les chiffres n’en sont pas moins affolant. Le V8 est d’origine AMG, mais des modifications profondes apportées jusqu’au cœur du moteur par les ingénieurs Aston portent ce bloc à un niveau de puissance jamais atteint par Mercedes : 828 ch. A cela s’ajoutent trois moteurs électriques (dont un par roue avant) qui portent la puissance totale à 1.079 ch, et le couple à 1.100 Nm. La Valhalla est donc quelque 100 ch moins puissante que sa grande sœur, pourtant elle lui prend 0,1 seconde au 0-100 km/h, avec un chrono de 2,5 secondes. Elle devrait être aussi redoutable sur circuit, puisque les moteurs individuels à l’avant sont synonymes d’une vectorisation de couple aux petits oignons. Enfin, la Valhalla peut aussi être « furtive », puisqu’elle peut se déplacer durant 14 km, et jusqu’à 140 km/h, en mode 100% électrique. Combien pour tout ça ? L’information est toujours secrète.