Autonomie des voitures : c’était mieux avant ?
Dodge a récemment créé l’évènement aux USA, en présentant la toute nouvelle Charger, première Muscle Car électrique à débarquer en concession. Une petite révolution (même si elle existera aussi avec un V6 essence) qui n’a pas manqué d’inspirer des milliers de commentaires, en Amérique et partout ailleurs. Outre les cris des amoureux de vieux V8, revient aussi la critique habituelle adressée à l’autonomie des voitures électriques. De fait, le CEO de Dodge a précisé d’entrée que sa Charger n’avait pas été conçue avec le rayon d’action comme préoccupation première. La version de base 503 ch revendique pourtant 510 km. En théorie, bien sûr.
Pas pire qu’en 1968
Carsoops a voulu se montrer réaliste, en soulignant que la version 680 ch tombe à 418 km, et que si on utilise ces chevaux, tout en se souciant de la durée de la vie de la batterie (donc en n’allant pas sous les 10% de charge, et en ne chargeant pas à plus de 80%), on obtenait tout juste une autonomie réelle de 320 km. Mais… en se replongeant dans les essais d’époque de l’emblématique Dodge Charger 1968, on apprend que les 77 litres du réservoir étaient engloutis par le V8 6.9 litres de 425 ch en 275 à 360 km. Il faut l’avouer, ça remet les choses en perspective. Cela étant, ça ne change rien au fait que le vrai problème de l’électrique n’est pas l’autonomie, c’est le temps de recharge.