Contrôle technique : de grands changements attendus en Flandre. Quid en Wallonie et à Bruxelles ?

il y a 1 an | Nicolas Morlet

Lydia Peeters, ministre flamande de la Mobilité et des Travaux publics, souhaite casser le monopole des centres de contrôle technique et réduire les désagréments pour les usagers. Ainsi, les défauts mineurs ne nécessiteront bientôt plus de second contrôle, tandis que les contre-visites pour défauts plus importants pourraient à l’avenir se faire dans des garages agréés.

Face au mécontentement des conducteurs envers les stations de contrôle technique et l'absence de propositions d'amélioration concrètes de la part du secteur pour améliorer les choses, la ministre souhaite faire bouger les choses. Elle souhaite notamment que les conducteurs de véhicules recalés pour défauts mineurs n’impactant pas la sécurité du véhicule (sont cités en exemple un garde-boue mal fixé, un capteur défectueux ou un message d'erreur de l'ordinateur de bord) n’aient plus à présenter à nouveau leur véhicule dans les 15 jours comme c’est le cas actuellement. Ils auront alors jusqu’au contrôle périodique suivant pour résoudre le problème. « La liste est en cours de finalisation et entrera en vigueur avant la fin du mois » précise le site Internet de la ministre. L'objectif est de réduire les files d'attente aux stations, générées par la reprise des contrôles sans rendez-vous préalable voilà quelques mois au nord du pays.

Des contre-visites dans les garages ?

Mais la ministre ne souhaite pas s’arrêter là. Elle souhaite également briser le monopole des centres de contrôles techniques en autorisant les contre-visites dans des garages agréés, et d'organiser également pour les voitures particulières des inspections mobiles, comme il en existe pour les camions et autobus. "Dans chaque amélioration, une chose est centrale : l'augmentation de la satisfaction du client. De cette manière, les gens peuvent s'adresser à leur garagiste de confiance et ne doivent pas se rendre à nouveau à la station de contrôle pour la contre-visite", a déclaré la ministre Peeters.

Ces deux mesures prendront toutefois un peu plus de temps à être élaborées. L'étude est en cours de lancement et les modalités sont en train d'être élaborées.

Qu’en sera-t-il à Bruxelles en Wallonie ?

De tels changements sont-ils également prévus dans les autres Régions du pays ? Pas en Wallonie en tout cas. « Il faut préciser que nous n’avons pas du tout la même problématique qu’en Flandre (les centres wallons travaillent toujours exclusivement sur rendez-vous, NDLR)» explique Jean-Philippe Lombardi, porte-parole de Valérie De Bue, ministre wallonne de la Sécurité Routière. « Les rendez-vous sont pris dans un délai acceptable, et nous avons même mis en place un système de liste d’attente automatisée si une place se libère pour ceux qui souhaitent passer leur véhicule plus tôt. Cela permet de planifier les temps d’attente et de prévoir le nombre de lignes nécessaires aux stations. Le mécontentement des usagers flamands n’est donc pas du tout le cas en Wallonie ». Quels impacts concrets cela pourrait-il avoir pour les Wallons qui passent leur voiture au contrôle en Flandre comme l’autorise la loi ? Au cabinet de la ministre, on reconnait n’avoir pas encore été officiellement sollicité par la Flandre à ce sujet. « L’idéal est évidemment d’avoir une législation identique partout. Mais puisque pour l’instant il ne s’agit que d’annonces de presse, il est trop tôt pour parler des problèmes éventuels que cela pourrait engendrer ».

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