Essai auto BMW i4 : une électrique comme on les M !

il y a 3 ans

BMW intensifie son offensive électrique. Ainsi, entre les lancements des SUV iX3 voilà quelques semaines et iX en fin d’année, le constructeur introduit l’i4, sa première berline « zéro émission ». Nous avons pu la prendre en main en avant-première.

 

En découvrant cette i4, on se surprend presque… à ne pas être surpris. Il faut dire qu’avec son SUV iX, BMW nous avait pour le moins… étonnés dira-t-on. Cette i4 en revanche ne troublera que ceux qui ne sont pas encore habitués aux grands naseaux verticaux de la Série 4, avec laquelle la nouvelle venue partage une parenté évidente. On trouve donc une ligne profilée, dictée avec soin par la soufflerie pour optimiser la pénétration dans l’air, et donc l’autonomie. Et à l’arrière, un large hayon s’ouvre sur un coffre de 470 litres. L’habitacle est également en phase avec les habitudes de la marque, et le meuble de bord reprend toute la partie inférieure de la Série 4. La sensation derrière le volant est donc celle d’une voiture « normale », loin des tableaux de bord flottants et épurés à l’extrême au nom de la légèreté. BMW a néanmoins gommé la quasi-totalité des commandes physiques pour confier toutes les tâches de gestion de paramétrage du multimédia et du véhicule à l’écran central tactile panoramique de 14,9 pouces. Heureusement, la molette de commande, très pratique, est toujours bien présente sur le tunnel central. Cet écran forme un bandeau incurvé avec le second écran de 12,3’’ dédié à l’instrumentation (personnalisable) face au conducteur.

 

 

Première M électrique

Deux versions de l’i4 sont prévues pour le lancement : la eDrive 40 dont l’unique moteur délivre 250kW (340ch) et la sportive M50, première voiture électrique à porter l’illustre blason M, signe distinctif des sportives de BMW. C’est elle que nous avons pris en main, dans un prototype de toute fin de mise au point. Avec pareil initiale, la berline ne peut pas décevoir. Et BMW d’annoncer qu’elle « n’est pas faite seulement pour accélérer en ligne droite », ce que nous confirmons après quelques tours de circuit et une séance d’agilité sur la piste d’essai de la marque. Cette i4 M50 est une « vraie BMW » dans son comportement. Cela tient bien sûr à la puissance combinée de ses deux moteurs électriques, 400kW/544ch, combinée aux quatre roues motrices qui apportent performances (0-100km/h en 3,9s) et efficacité d’exception. Mais aussi au centre de gravité abaissé de 53 mm par rapport à une Série 4 en raison de la batterie intégrée sous le plancher ; gage d’un équilibre soigné.

 

 

Verdict

Cette i4 M50 semble donc s’imposer donc comme une nouvelle référence en matière de comportement routier, et prouve que BMW n’a pas vendu son âme en passant à l’électricité. Cela sera à confirmer lors d’un test plus complet. L’autre bonne nouvelle, c’est qu’elle ne sacrifie pas l’autonomie sur l’autel du dynamisme : cette variante sportive revendique 510 km WLTP entre les charges grâce à la batterie de 80,7 kWh nets. Avec le même accu, la version eDrive 40 pourra rouler quelque 590 km. Et la charge rapide jusqu’à 200 kW se chargera des longs trajets, en redonnant jusqu’à 164 km d’autonomie en 10 min de branchement. A condition de trouver une borne bien sûr…

 

 

Ses bons côtés

- Son style très BMW sans trop d’extravagance
- Son dynamisme routier au-dessus du lot des électriques
- Son autonomie prometteuse

 

BMW i4 M50

Longueur : 4,78 m
Largeur : 1,85 m
Hauteur : 1,45 m
Coffre : 470 l
Poids : 2 215 kg
Consommation moyenne : 19kWh/100km
Puissance : 544 ch
Couple : 795 Nm
Vitesse max : 225 km/h
Accélération (de 0 à 100 km/h) : 3,9 s
Autonomie : 510 km
Prix de base : 73.000€

 

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