Moskvitch renait… avec le concours de la Chine

il y a 2 ans Nicolas Morlet

Les Européens contraints de quitter la Russie conformément aux sanctions commerciales suite à l’invasion de l’Ukraine, Renault avait vendu son usine moscovite pour une croute de pain aux autorités locales. Sept mois plus tard, l’outil de production a repris du service pour redonner vie à la marque Moskvitch.

Dès le lendemain de l’acquisition de l’usine Renault par la ville de Moscou, son maire annonçait son intention d’y produire à nouveau des voitures sous la marque Moskvitch. C’est désormais une réalité, puisque la première Moskvitch 3 est sortie des chaines d’assemblage ce 28 novembre.

Copie d’un modèle chinois

Pour réaliser l’exploit d’une renaissance dans un laps de temps aussi court, le constructeur russe, propriété du fabricant de camions Kamaz, n’est évidemment pas reparti d’une feuille blanche. Ainsi, le SUV Moskvitch 3 n’est autre qu’un SUV chinois, le JAC JS4 (illustré ici), tout juste rebadgé. Seul l’assemblage final des véhicules est réalisé à Moscou, l’ensemble des composants arrivant donc semi-assemblés de Chine.

Moskvitch veut toutefois se développer rapidement, avec l’arrivée d’un second modèle en 2024, également issu d’un constructeur partenaire ; puis d’un modèle entièrement électrique et local un peu plus tard.

Voilà en tous cas une nouvelle étape dans le déploiement de l’automobile chinoise à l’échelle mondiale.

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