Peugeot Rifter 2024 : on en attendait davantage de ce premier restylage

il y a 1 an Nicolas Morlet

Le Peugeot Rifter est donc le premier du quatuor des ludospaces de Stellantis à recevoir son restylage. Si le style évolue de jolie manière, les évolutions techniques sont en revanche moindres qu’attendues.

Le nouveau Peugeot Rifter s’inspire du dernier 3008 au moment de se repoudrer le nez. La face avant fait preuve d’encore plus de personnalité qu’auparavant, avec sa signature lumineuse en trois parties typique des modèles de la marque. Ces retouches esthétiques, qui peuvent être agrémentées de deux nouvelles teintes (Vert Sirkka et Bleu Kiama) s’accompagnent d’un intérieur revu et corrigé. Le principal changement concerne l’apparition d’un nouvel écran central, plus grand, de 10’’ de diagonale. Les finitions supérieures reçoivent également l’instrumentation numérique de série et un nouveau volant compact. Le e-Rifter est toujours proposé en deux longueurs, et avec 5 ou 7 places ; les sièges de rang 2 s’escamotant complètement dans le plancher permettant toujours une modularité exceptionnelle.

Peugeot e-Rifter 2024 : gain sensible d’autonomie

Sur le plan technique en revanche, on reste un peu sur notre faim. Alors que certaines rumeurs faisaient état d’un retour des motorisations thermiques sur le Rifter (et ses cousins) via le nouveau 1.2l PureTech Hybrid de 136 ch, pour redynamiser les ventes, il n’en est finalement rien à ce stade. Seule la version électrique est reconduite. Et elle n’a même pas droit à la nouvelle motorisation plus puissante de 156 ch et la batterie de 54 kWh qui l’accompagne. Il faudra donc toujours composer avec le seul ensemble 136 ch et batterie de 50 kWh, dont on notera tout de même le gain sensible d’autonomie : 40 km. Un gain substantiel (15%) obtenu grâce à la pompe à chaleur et une régénération optimisée sur trois niveaux grâce aux palettes au volant. L’autonomie totale affiche donc désormais 320 km. Cela reste relativement peu, mais la barre « psychologique » des 300 km est franchie, ce qui pourra constituer un atout face à son concurrent le plus direct, le Renault Kangoo E-Tech Electric, et ses 285 km « seulement ».

Le prix n’a pas encore été annoncé, mais on espère que Peugeot consentira à un petit effort sur le prix pour espérer en vendre, car son tarif actuel de 41.930€ le désavantage face aux SUV familiaux lancés dans une guerre des prix initiée par Tesla. Notons encore que le Citroën ë-Berlingo, l’Opel Combo Electric et le Fiat e-Doblo recevront les mêmes changements techniques dans les jours à venir.

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