Rapport annuel Car-Pass : bons et mauvais records
On ne présente plus Car-Pass, ce document qu’il est vivement conseillé de demander au vendeur lorsqu’on est sur le point d’acquérir un véhicule d’occasion. Grâce à un réseau de fournitures de données de plus en plus vaste, l’ASBL Car-Pass améliore chaque année sa capacité à assurer la validité d’un kilométrage. Parmi les excellentes nouvelles, on souligne l’apport sans cesse croissant des constructeurs, qui se soumettent à l’obligation légale de fournir 4 fois par an le kilométrage de leurs véhicules connecté. Avec plus de 2,7 millions de relevés, c’est désormais la troisième source d’information de Car-Pass, derrière les relevés fournis par les professionnels à l’occasion d’une intervention (9,1 millions), et ceux du contrôle techniques (6,23 millions).
Fraude record !
On note d’ailleurs que les professionnels collaborent plus volontiers grâce à un changement apporté à la communication : au moment du relevé kilométrique, ils peuvent introduire l’immatriculation du véhicule, et non plus le numéro de châssis. C’est bien moins laborieux pour eux, et le risque de fautes de frappes est considérablement réduit. Grâce à tout cela, le nombre de fraudes relevées tant sur le marché « domestique » que sur les voitures importées est en baisse constante. Malgré cela, certains tentent toujours le coup, et ils n’y vont pas avec le dos de la cuiller. Tenez-vous bien : une Mercedes 200D de 2012, dont le compteur affichait 818.154 km au précédent relevé, était miraculeusement revenue à 257.881 km. Soit une triche de plus de 560.000 km. Le Top 3 des fraudes de 2023 dépassent toutes le demi-million de kilomètres, et le Top 10 ne compte que des fraudes à plus de 300.000 km. Merci Car-Pass !