Renault présente son nouveau moteur électrique qui n’utilise pas de terres rares

il y a 1 an | Nicolas Morlet

Renault poursuit son offensive électrique avec une nouvelle génération de moteurs. Conçu en partenariat avec l’équipementier Valeo, plus compact, plus puissant et plus respectueux de l’environnement puisqu’il n’a recours à aucune terre rare.

Renault continue d’avancer à grands pas dans l’électrification de ses gammes. Avant l’arrivée du nouveau Scenic métamorphosé en SUV, et en attendant les compactes R4 et R5, le constructeur français vient de présenter sa future génération de moteurs électriques. Une innovation Made in France puisqu’elle est le fruit de l’expertise du constructeur français et de l’équipementier Valeo, dont il utilise la technologie Hairpin pour une densité de puissance et un rendement optimisés. Répondant au nom de code E7A, ce nouveau moteur est annoncé 30 % plus compact à puissance équivalente que les moteurs actuels qui équipent Mégane E-Tech electric et Nouveau Scénic E-Tech electric. Il pourra développer jusqu’à 200 kW (272 chevaux) sans consommer plus d’énergie électrique. Cerise sur le gâteau, puisqu’il sera alimenté en 800V au lieu de 400V actuellement, les temps de recharge pourront être drastiquement réduits. Une Hyundai Ioniq 6 qui utilise déjà une telle tension permet par exemple de recharger sa batterie de 10 à 80% en un gros quart d’heure seulement !

Sans terres rares, pour plus d’indépendance

Ce nouveau moteur utilise la technologie à « rotor bobiné », pour lequel Renault était l’un des pionniers. En posant ce choix plutôt que d’opter pour un moteur électrique à aimants permanents, « Renault sécurise son approvisionnement et conserve également son indépendance vis-à-vis de pays producteurs de terres rares et d’aimants ». Comprenez par là : réduit sa dépendance à la Chine, qui a la mainmise sur l’immense majorité de ces deux composants. De quoi également améliorer l’impact écologique global du moteur ; les terres rares étant régulièrement pointées du doigt pour la pollution et la destruction des sols que génèrent leur extraction. Précisons encore que, contrairement à ce que leur appellation laisse penser, les « terres rares » sont en fait des métaux… présents en grande quantité dans certaines régions du monde.

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