Une entreprise liée à Red Bull développe un moteur à hydrogène de 410 ch
Pendant que certains continuent à croire que l’avenir de la mobilité ne doit suivre que la seule piste de l’électrique à batterie, d’autres se disent qu’il est préférable de ne fermer aucune porte prématurément. C’est le cas de Porsche avec ses carburants synthétiques, de Mazda avec ses moteurs traditionnels à très faibles consommations, et de ceux qui se refusent à lâcher l’hydrogène, comme Toyota ou, ici, AvL Racing. Ce bureau d’ingénierie très réputé dans le monde de la compétition automobile, qui travaille notamment sur les moteurs de F1 Red Bull, vient de communiquer sur un moteur de sa « composition ».
Moteur à hydrogène de 410 ch
Et ce moteur semble disposer de facultés hors normes. En effet, du fait des propriétés très explosives de l’hydrogène, on schématisera en disant qu’il est nécessaire de réduire la puissance potentielle d’un moteur pour faire face aux défis techniques. En clair, là où un moteur essence pourrait développer 100 ch, le même doit passer à 50 ou 60 ch une fois qu’il consomme de l’hydrogène. AvL aurait donc réussi à tirer 410 ch d’un moteur 2.0 litres, soit à peu près autant que ce que Mercedes, par exemple, tire du moteur essence de la Classe A AMG. C’est techniquement très prometteur, car c’est signe qu’on peut largement fiabiliser un moteur de moindre puissance. Mais il faudra encore de longues années avant de voir si la solution a bel et bien un avenir en dehors de la compétition.